Si vous faites partie des rares fous (en dehors des petites meufs mignonnes et des gays qui travaillent dans la mode) qui ont eu le courage de sortir dans la rue avec des ailes sur vos baskets Adidas, Jeremy Scott a un nouveau défi pour vous: des baskets en forme de nounours, avec des scratch pour mimer le bras qui fait coucou.
Double challenge donc, étant donné que le nounours est ringard depuis que Kanye nous en a fait bouffer dans tous les sens en 2007, et que l’énorme languette n’a pas l’air de vouloir laisser beaucoup de place à votre cheville. Sans parler du fait que vous avez de très grandes chances de vous faire attaquer et dévorer les pieds par des chiens enragés qui penseront que vous avez marché sur leur doudou. Fashionistas et fashionistos en tout genre, bon courage.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces 20 ans passés dans l’industrie musicale l’ont rendu un peu égoïste. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, RZA a un temps été la figure emblématique du Wu Tang, avant de s’embrouiller pour on ne sait quelle raison (l’argent) avec le reste du crew, crew qui s’enfonce d’ailleurs chaque jour un peu plus dans les abîmes de la mémoire collective.
Avec cet anniversaire, RZA cultive malgré lui cette image du quadragénaire qui fait une crise, et se paie tout ce qu’il n’a pas pu avoir quand il était gamin ou lorsqu’il fallait prendre en compte l’avis de ses potes. Quitte à avoir l’air ridicule et à ne pas se rendre compte que son image atypique a plus que mal vieilli. Des sérigraphies à son effigie (vendues entre 50 et 150 dollars et baptisées « Razor Sharp », « Wisdom » et « Wings ») et un film de kung-fu en direct-to-DVD: on pouvait espérer mieux pour célébrer deux décennies à faire bouger des têtes avec des violons désaccordés et des ambiances obscures.
Dire qu’à une époque on aurait donné notre mère pour avoir un poster de RZA avec un nunchaku dans notre chambre, et qu’on aurait convulsé à l’idée de le voir se battre dans « Wu-Tang vs The Golden Phoenix », une série B mélangeant maladroitement Tarantino et « Histoire de Fantômes Chinois ». Je crois que les idoles, c’est comme le premier flirt d’été en colonie: il vaut mieux conserver un souvenir flou et sincèrement épris, et ne surtout pas chercher à les revoir une fois adulte.
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Après avoir remporté le titre de plus beau cul face à Amber Rose, Beyoncé remet son titre en jeu dans le match mondial de la semaine (ah merde, je me suis trompé de média pardon). Et les membres inférieurs de Madame Jay-Z étant systématiquement cités dans la liste des jambes les plus sexy, il fallait un challenger à leur hauteur.
En l’occurrence, c’est Rihanna (Madame Jay-Z bis) qui s’y colle, avec sa paire de gambettes qui a affolé le public des American Music Awards d’hier soir, grâce à son costume de Liloo dans le 5ème Elément. Par contre, histoire que le vote soit plus serré, des pièges se sont glissés dans les photos. Hein? Comment ça de la cellulite?
Alors, vous votez pour qui?
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Que les incultes retiennent tout de suite leurs blagues pourries avec une marque de café, je ne parlerai ici que du chanteur qui nous a tous aidé à pécho des meufs avec ses morceaux tellement doux. Comme annoncé sur son Twitter, Maxwell est donc de retour (sans son afro mais avec quelques kilos en plus) le 7 juillet prochain avec « BLACKsummer’s Night« , nouvel album et premier d’une trilogie qui devrait s’étaler sur 3 ans. Pour les plus impatients, la vidéo de son nouveau single « Pretty Wings« , dont est issue la capture écran ci dessus, devrait être présentée dans les semaines qui viennent. Vous pouvez déjà commencer à préparer vos soirées love 2 love.
Et pour le plaisir, je vous remets la version live de l’un des morceaux cultes de Maxwell, « Whenever, Wherever, Whatever« , véritable tuerie.