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Posts Tagged ‘twist’

Réflexe de Pavlov: lorsque tout le monde se rue sur quelque chose, je fais un pas en arrière pour ne pas me faire aspirer par le mouvement collectif, et je passe parfois à côté de grands classiques populaires. Pour combler mon retard et sur la recommandation d’un Maçon qui refuse d’admettre qu’il en est un même si je le sais pertinemment (allez avoue maintenant), j’ai lu Le Symbole Perdu de Dan Brown en une journée, histoire d’avoir de quoi alimenter mes prochaines conversations sur la théorie du complot, les Illuminatis, Tom Hanks et tout ça. Comme je m’emmerdais un peu, j’ai enchaîné direct avec DaVinci Code et Anges & Démons (ouais jsuis un fou moi, monomaniaque à mes heures perdues). Et là, révélation, comme si j’avais déchiffré un anagramme ou un carré magique de Dürer: Dan Brown est un escroc, qui ressort inlassablement la même structure narrative en changeant le nom des personnages, comme s’il utilisait un générateur aléatoire de scénario. Alors si vous aussi vous voulez vous enrichir sans scrupules, voici 5 conseils pour écrire un best seller comme Dan Brown. Avec en bonus un exemple concret.

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Réveil en sursaut. Encore. L’esprit embrumé et le corps engourdi, pendant un instant j’espère que je suis ailleurs, mais non. Toujours ces barreaux en face de mon matelas pas plus épais qu’une couverture, toujours ces gardiens qui guettent le moindre de mes mouvements et prennent un malin plaisir à rire chaque fois que je n’ai pas assez de force pour me tenir debout. La réalité me cueille en plein vol et m’assomme. Des visages inconnus m’entourent et m’oppressent, je voudrais qu’ils disparaissent, je voudrais rester seul, alors je craque, je pleure. Un homme qui pleure pas c’est pas un homme, de toute façon avec cette combinaison ridicule qui m’étouffe continuellement, il y a bien longtemps que j’ai vomi le peu d’amour propre qu’il me reste sur ceux qui m’ont enfermé ici et que j’ai craché sur votre compassion. Les jours se suivent et se ressemblent, je ne sais même plus pourquoi je suis là, ni pour combien de temps. Je ne rêve pas, je ne parle pas, je ne bouge pas, je ne mange pas, donnez votre bouillie dont vous masquez l’odeur infâme avec du beurre fondu à un autre et laissez moi me perdre dans le peu de souvenirs heureux que ma mémoire abrite encore. Les douches sont un calvaire, les rares sorties trop courtes, à peine le temps de sentir le vent frais caresser mes joues qu’on me renferme, il paraît que c’est pour mon bien en plus, est ce que vous êtes sérieux? La rage se mélange à la frustration et à la tristesse jusqu’à m’épuiser, jusqu’à n’avoir de force que pour fermer les yeux. Fermer les yeux et attendre, être patient. Croyez moi, c’est pas si facile d’être un bébé.

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