Posted in Cinema, Comics, Geek, tagged adapatation, alan moore, armure, bande dessinee, box office, ciné, comic book, Comics, continuité, costume, dave, frank miller, grand écran, iron man 2, kick ass, long metrage, marvel, super heros, tony stark on 03/05/2010|
9 Comments »

J’ai jamais été autant au cinéma que ces deux dernières semaines. Bon en même temps, à 9 euros la place, j’ai bien freiné ma consommation mais avec Kick-Ass et Iron Man 2 qui sortent à quelques jours d’intervalle seulement, et après une période de disette en matière de super héros sur grand écran, je me suis dit que ça valait le coup de ne pas manger au jap’ ce weekend et d’investir 18 euros pour passer 4h dans une salle obscure avec un peu de costume et d’héroïsme.
Je ne vais pas spoiler les films en racontant en détail l’intrigue, ni me lancer dans une critique détaillée et prétentieuse de chacun des films, parce qu’au final ma pensée peut se résumer en une seule phrase: j’ai grave kiffé bordel de merde. Pour des raisons forcément très différentes, mais surtout parce que les deux films sont complémentaires, d’autant plus si on les voit à la suite. Parce que je me suis senti proche de Dave mais que j’aimerais plutôt être Tony en grandissant, qu’un simple costume et des Timberland peuvent parfois donner la même confiance en soi qu’une armure high tech (et je ne suis pas le seul à le penser il faut croire), qu’un héros digne de ce nom a toujours des potes pas loin pour le soutenir, et que la quête de popularité sur YouTube est toujours omniprésente, qu’importe la continuité retenue. Mais plus que ces complémentarités scénaristiques évidentes, c’est l’évolution apportée par ces deux films à un genre qui commence à tourner en rond qui les rend indispensables.
Et bien que pour moi Iron Man 2 soit plus un prétexte pour installer l’univers Marvel et rendre cohérent l’ensemble des films avant les Vengeurs en 2012, il apporte au même titre que Kick-Ass un peu de fraîcheur, subtilement injectée pour ne pas effrayer le public et les producteurs. Parce qu’avec Spider-Man et surtout Dark Knight, et à cause de cet héritage indispensable à l’époque mais pesant aujourd’hui qu’on traîne depuis Moore et Miller, les studios se sont dit qu’il fallait à tout prix des héros sombres et torturés à qui il n’arrive que des couilles, pour faire des long métrages unanimement appréciés.
Avec Kick-Ass et Iron Man, on revient petit à petit à des héros qui gagnent sans forcément tout perdre, à qui il arrive des merdes mais qu’ils balayent d’un coup de main plus ou moins assuré et efficace. Comme des vrais super héros qui nous donnent envie d’être comme eux, plutôt que des justiciers qui sont déjà comme nous.
Read Full Post »