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Posts Tagged ‘temps’

Je saute d’une URL à l’autre, me faufile entre les mails, me cache derrière des silences pour éviter les messages trop nombreux et laisse mon cerveau éclater dans toutes les directions. L’écran chauffe, le dos me rappelle que je ne me tiens jamais droit et je compte inlassablement les posts que je n’ai pas pu faire. Les idées sont à l’étroit, les priorités se mélangent et je cours sans savoir derrière quoi. Et quand enfin je m’arrête pour prendre une longue inspiration, j’ai l’impression de recracher un bout de vie, batterie bientôt à plat, mets vite les doigts dans la prise. L’adrénaline court encore dans mes veines mais tout est calme autour de moi, je ne suis pas dans le bon rythme comme un manchot qui joue à Guitar hero avec des phalanges brisées. A la fin de la journée, détestable sensation d’avoir perdu du temps à ne rien faire, des onglets ouverts sur des paires hors de prix et des sites qui rabâchent tous la même chose, cycle quotidien immuable à la fois inutile et vital. La jambe s’agite et tremble sans cesse comme à Fukushima, le bracelet de la montre colle au poignet et le soleil te fait oublier que la nuit a déjà commencé. On cherche à se justifier comme on peut, après tout on se reposera quand on sera mort. Enfin, sauf si l’Enfer existe vraiment.

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Cette semaine, j’ai regardé « Funny People », « Fantastic Mister Fox », « Terminator 2 (Director’s Cut) » et « 500 Jours Ensemble » en Blu-Ray. Résultat: je sais pas si je veux des potes, une meuf ou un robot. Cette semaine j’ai repris le sport, puis j’ai arrêté une nouvelle fois le lendemain. J’ai vu des gens franchir des caps, et d’autres tourner des pages. J’ai regardé un bout du match contre le Brésil, mais pas plus de 15 minutes parce que je devais finir Kane & Lynch 2. D’ailleurs ya eu un bug pendant le générique de fin et je n’ai pas eu le dernier succès, la loose absolue. Cette semaine je me suis rendu compte que j’avais la chance de côtoyer des gens réellement brillants, mais que j’étais souvent en décalage total avec le reste du monde. Et que je ne faisais rien pour y remédier. Cette semaine, j’ai fait un back up de mon téléphone, le truc le plus long du monde, encore plus long qu’épeler entièrement un nom de famille malgache, c’est dire. Cette semaine j’ai acheté un T-Shirt Otaku x Katsuni, reste à savoir si j’assumerai de le porter dans la rue maintenant. J’ai récupéré un nouveau réveil mais je n’arrive toujours pas à me lever. J’ai eu une idée géniale mais je l’ai déjà oubliée. Cette semaine j’ai regardé deux épisodes d’affilée de « Keeping Up With The Kardashian », simplement parce que j’étais hypnotisé par leurs cheveux. Cette semaine, il y a eu un avant, et un après. J’ai vu la détresse et la dignité dans les yeux d’un gars rattrapé par la vie, la peur de ne pas être à la hauteur. Et je m’en suis voulu de ne pas trouver les mots justes. Foutu décalage. Cette semaine j’ai vu Sarah Colette avec des Jordan VI low. Les blanches et bleues. Cette semaine, je n’ai pas pris le temps d’aller voir cette amie seule et enceinte, mais j’ai pris le temps de trier des photos pour un Yellow Carpet. Je devais avoir une bonne excuse j’imagine. Cette semaine, j’ai mangé un bol de céréales au petit déjeuner. J’avais pas fait ça depuis au moins 15 ans, ça m’a rappelé le jour où j’ai découvert les Miel Pops. Cette semaine j’ai eu envie de me lever et de partir sans un mot. Je me suis forcé à lire « Decoded » de Jay-Z mais j’ai encore décroché au milieu d’un chapitre. Je me suis fait draguer comme si on était de retour au collège. J’ai souri à un bébé dans le métro, et sa mère m’a regardé comme si j’étais le fils de Michael Jackson et Véronique Courjault. Cette semaine, j’ai envié ceux qui ne réfléchissent jamais, qui ne se posent pas trop de questions, ceux qui parviennent à se libérer et vivre l’instant présent. Cette semaine, au final, n’était pas vraiment différente des autres je crois.

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Je me rappelle de l’époque pas si lointaine où on utilisait des clés USB de 128mo, où nos ordinateurs avaient 4Go de mémoire et où tu étais le prince de la ville lorsque tu avais une carte mémoire de 256mo dans ton appareil photo. Sauf qu’aujourd’hui entre tous tes gadgets électroniques et ton ordinateur, tu te trimballes avec au moins 2To sur toi, sans efforts. Les critères pour acheter un disque dur externe sont devenus assez flous, et bien souvent c’est le prix et la connectique qui dictent notre choix.

Mais ça, c’était avant que Flash Rods sorte son disque dur de 500Go qui reprend le design de la mythique Delorean de « Back To The Future III ». Une merveille sans nom, où chaque détail est fidèlement reproduit pour te faire convulser pendant que tu transfères à 88mph des fichiers téléchargés illégalement (jeune pirate). Et même si ça l’aurait rendu pas très pratique, ça aurait été quand même marrant que le disque dur ne fonctionne qu’avec une puissance de 1,21 gigawatts.

Dispo ici pour 250 dollars (environ 190 euros)

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En ce moment, j’ai trop d’idées en tête. Mon Blackberry regorge de brouillons que je sauvegarde régulièrement par peur qu’ils ne s’effacent, j’ai un nouveau concept toutes les 10 minutes et je m’empêche d’allumer mon ordinateur à 3h du mat’ pour mettre en ligne 5 posts d’affilée. Bon, dans le dernier cas la fatigue aide beaucoup, j’avoue. Alors oui, il y a du bon et du moins bon, mais c’est comme si j’étais constamment sous la douche (ceux qui lisent les éditos depuis le début savent), l’inspiration me tombe dessus et me viole sans crier gare St Lazare (exemple parfait de « moins bon »). Et le problème, c’est que je ne sais pas par où commencer.

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En ce moment, je n’ai le temps de rien. Mettez ça sur le compte de la rentrée, du manque de repos, de l’hyperactivité incontrôlée ou de la flemme automnale mais le résultat reste le même, je pense à des milliards de choses et je n’en fais pas la moitié, et je me couche chaque soir avec une sensation de frustration. Et avec une furieuse envie d’acheter le temps que vous perdez ou que vous trouvez trop long.

Des fois, je ressens presque le besoin de me lever au milieu de la nuit, de regarder un DVD pendant que je lis un livre, que je fais la vaisselle et nettoie ma salle de bain, tout en notant des brouillons de post et en récupérant des succès sur Xbox (et encore, c’est que la nuit ça). Mais la plupart du temps, au mieux j’entrouvre les yeux, je vois l’heure, je crache une insulte dans le vent, je fais un petit prout que j’enferme sous les draps et je me rendors, pour me réveiller 50min après l’horaire idéal (soit 5 alarmes trop tard, vive les micro-sommeils matinaux de 10min).

En fait, si je devais expliquer l’état de mon cerveau en ce moment, ça donnerait quelque chose comme ça:

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A travers cet accessoire en or 18 carats limité à 12 d’exemplaires et vendu 350 dollars, Levi Maestro veut nous encourager à nous libérer des contraintes du temps, à ne plus avoir les yeux rivés sur les aiguilles qui défilent inexorablement et nous rapprochent d’une mort certaine. Un concept tout aussi révolutionnaire que celui du Fanta Still, couramment appelé « jus d’orange ». Parce que soyons sérieux une seconde, toute cette carotte marketing pseudo philosophique ne sert qu’à une chose: nous vendre un bracelet hors de prix. Bien essayé quand même.

Pour voir plus de photos de la montre Infinity Piece qui ne donne pas l’heure, vous pouvez cliquer pour (suite…)

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Au même moment, 1 an plus tard. On est encore en été, on recommence à dormir la fenêtre ouverte, à être réveillé par les oiseaux et les petits qui vont à la garderie parce que l’école est fermée, on se demande toujours si on pose des jours en juillet ou en août, où est ce que tu vas toi? Nulle part, ya ceux qui partent, et ceux qui partent pas. Les jupes remontent en même temps que la température, les rues de la capitale se transforment et deviennent plus dangereuses que Diamante K, la peau des autres colle dans le métro, la clim’ est cassée, le ventilateur marche jusqu’à ce que le même connard te dise qu’en fait ça brasse de l’air chaud. Et toi, tu brasses pas du vent peut être? La patience fond à cause du soleil, la saison a été dure, vite courons tous nous entasser sur le même coin de sable gris, ça nous rappellera ce qu’on tente de fuir inlassablement. Faut croire qu’être les uns sur les autres comme sur la ligne 1 un 14 juillet, c’est acceptable si on est en maillot au bord d’une eau mazoutée où même les méduses ne survivent plus. Exemple frappant de migrations urbaines, comme expliqué dans le cahier Passeport du petit frère qui a déjà la tête en colonie comme ses ancêtres pas si lointains, et dont les descendants se déchirent sur une pelouse pour un titre qui sera tout sauf suprême vu le niveau cette année.

Au même moment, 1 an plus tard. On a perdu 2 ans, 2 ans où on était sensé se demander combien on allait donner aux petits pour les étrennes, combien de temps a duré la sieste d’après manger, et combien de semaines on part en septembre prochain, c’est beaucoup mieux de voyager hors vacances scolaires, on est au calme et c’est moins cher. 2 ans après avoir transpiré pendant presque 40 c’est anecdotique, on est plus à ça près, et puis ya des gens qui meurent centenaires maintenant, essayons de nous consoler comme on peut. On regroupe le peu qu’on a réussi à accumuler pour qu’il ne se perde pas, fini les investissements hasardeux et les montages obscurs, on s’est déjà fait avoir une fois par Kerviel. Et une autre fois par Madoff. A qui le tour? Du moment que le transfert ne se fait pas sous l’autorité de Muselin, allongeons nous sur le peu qu’il nous reste, on aura besoin d’un matelas surélevé lorsque nos enfants nous demanderont une caution. Rien ne se perd, les dons c’était bien en 2007, désormais on vide son grenier sur un parking pour récupérer les 10 euros que le voisin a gagné lors de la brocante de dimanche dernier, un circuit fermé où tout le monde tente d’entretenir l’illusion de richesse. Peu importe les voyages et l’évasion, du moment que mon quotidien me convient.

Au même moment, 1 an plus tard. Et dire qu’on pensait ne pas oublier, qu’on a cru que le monde allait s’arrêter de tourner et que la vie aurait du mal à continuer lorsque Michael est mort.

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Lundi. Levé à 7h, bol de céréales sous la lumière jaune de la cuisine, pieds qui trainent et cognent Mickey, pas envie de sortir de chez moi. Après une bonne marche dans le froid les mains dans les poches et le bonnet jusqu’aux yeux, assis sur une chaise, toujours vers le fond, ou sur le côté, enfin, jamais avec le groupe. D’ailleurs ma mère s’inquiète parce qu’on lui a dit que j’avais l’air triste toute la journée, que je parlais pas, et que je souriais seulement au moment de rentrer chez moi. Elle a aussi dit d’autres trucs mais je me souviens plus. En tout cas, ça devait être important parce qu’au lieu de rester avec les autres le lundi après midi, je suis passé directement au mardi matin.

Mardi. Levé 7h30, une demie heure de mieux c’est toujours ça de pris tu me diras. Bol de céréales, vitamine C à croquer, encore les pieds qui traînent et cognent MASK. Le mardi, pour beaucoup c’est peut être le meilleur jour de la semaine. Parce que t’as le droit de courir partout, de déchirer tes habits, de perdre ce que tu as de plus cher (au moins 25 francs), de te balader avec une dent en moins sans passer pour un junkie, de frapper les filles, de mentir et de tout effacer avec un rire un peu bruyant. Parce que le mardi, c’est permis.

Mercredi. Levé entre 7h et 8h, ça dépend, et puis surtout ça fait chier les horaires fixes. Tout me fait chier en fait, le lait qui est pas froid et qui fait pas croustiller les céréales, la console que je n’ai pas, le survêtement soi-disant trop cher mais pas assez pour mon voisin faut croire. Encore assis au fond, mais cette fois avec le groupe, et pas forcément le meilleur. Des plateaux qui volent pendant le repas de midi pour rigoler, et des claques qui volent aussi parce que j’ai rigolé, mais pas au bon moment. Entre le matin et le soir, l’impression qu’une vie s’est écoulée, et que tout le travail du mardi s’est effondré: courir partout c’est pour les débiles, un habit déchiré et c’est la honte, un franc c’est un franc gratté durement, un bouton sur le nez et c’est la fin du monde alors imagine une dent en moins. Frapper les filles de temps en temps, ça marche encore, parce qu’on fait comment sinon pour communiquer? Tu restes dans ton coin et moi aussi. Et quand je ne te frappe plus et que je te regarde dans les yeux, je mens et je rigole bêtement. Mais pas pour les mêmes raisons qu’hier.

Jeudi. Enfin. Levé à 9h la plupart du temps, café pour faire style mais en fait toujours un bol de céréales. D’ailleurs faudra que j’arrête, parait que c’est cancérigène ces conneries. Les pieds trainent moins mais cognent toujours contre ces merdes en plastique là, pourquoi c’est pas rangé bordel, j’ai plus de place pour mettre ma veste neuve, celle pour laquelle j’ai pleuré toute la nuit de mercredi. Le jeudi, c’est la liberté, l’impression d’être invincible, d’avoir le monde à ses pieds, même si tu n’en vois pas le bout. De tes pieds. C’est vrai que je ressemble à un L de profil, merde. Foutu corps déformé. En fait, j’étouffe avec ce trop plein d’air, c’est plus une semi-liberté qu’autre chose, un taureau qui galope dans un enclos fermé. Je crois que demain n’a jamais paru aussi loin.

Vendredi. Levé 12h. Plat de pâtes tout de suite, pieds qui trainent tellement que j’ai l’impression de faire un moonwalk. En même temps, c’est bientôt le weekend. Et puis même si je vais sûrement être occupé les deux prochains jours, le sentiment du vendredi est unique. Ya des gens qui y sont tellement accrocs qu’ils restent jusqu’au bout, et qui transforment parfois le samedi et le dimanche en vendredi. Parce que le vendredi, c’est le jour des soirées, de l’insouciance, de l’impulsivité improbable pour te prouver qu’on peut partir n’importe où là comme ça, dormir par terre, danser dans une gare et manger un kebab sur le canapé de quelqu’un qu’on connaît même pas. C’est la journée dont tu te souviens toujours, celle qui passe trop vite, qui devrait se répéter comme une boucle fermée. Parce qu’il n’y a pas de peur du lendemain, mais si on sait tous que si tu bois trop le vendredi, ton samedi va être pourri. Sacrée gueule de bois en perspective.

Samedi. Levé à 8h, merde, ça faisait longtemps, c’est dur là. Pourquoi mes yeux collent? Verre de jus d’orange, pas le temps pour le bol de céréales, je suis déjà à la bourre là. J’ai l’impression que mes pieds ont traîné toute la semaine, sauf que cette fois-ci ils cognent pas contre des jouets, parce que les jouets sont exposés sur des étagères. Les mêmes que ceux que je détestais jeudi et adorais mercredi. La veste est neuve aussi mais j’ai pas pleuré pour l’avoir, je me suis fait plaisir moi même. Enfin si, j’ai pleuré quand je l’ai eue parce que j’avais pas vu le prix avant. J’ai aussi pleuré quand j’ai payé mon loyer, mes impôts, ma nourriture, mon cinéma, mon resto, tout. L’argent, c’est à sens unique le samedi. Parce que t’as été frustré toute la semaine. Alors le jour où tu peux craquer, tu exploses littéralement en plein vol. Boum. Tu exploses aussi parce que tous les jours réunis, c’est rien comparé à la pression du samedi. Ils ont essayé de me prévenir les jours précédents pourtant, mais ça rentre par une oreille ça sort par l’autre, vas y c’est bon jmen fous. Résultat: je suis pas préparé. Et pourtant, samedi midi, je me suis assis une seconde, et j’ai compris une chose: je crois que j’ai attendu ça toute ma vie.

Dimanche. Le dimanche? Jour du seigneur il paraît. Alors je me reposerai, sereinement, en me disant que j’ai eu une semaine chargée. La plus belle des semaines.

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tahiry-xxl-2

Tahiry, la meuf de Joe Budden, vient à peine de fêter ses 21 ans. Ils mangent vraiment pas les mêmes choses que nous aux States.

benny+b+salopettes

Benny B, c’était en 1989, ya 20 ans. Et on kiffait déjà le rap.

Joe, Chrisette Michele and Ginuwine attend Chrisette Michele's "Epiphany" album release party at M2 Ultra Lounge on May 12, 2009 in New York City.

Le mec avec la barbe grise, les traits tirés et la calvitie à gauche sur la photo à côté de Chrisette Michele et Ginuwine, c’est Joe. Oui oui, Mr. I wanna know.

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jigga-kanye

Si comme moi vous écoutez du rap depuis plus de 15 ans, vous avez encore dans votre armoire des baggys et ensemble denim XXL, des bobs en éponge, des Clarks, des doo rag, des sweats à capuche Wu Tang, des polos rayés qui arrivent aux genoux ou des survets brillants. Le style et la mode ont toujours fait partie intégrante du hip hop, et le magazine Complex a décidé de célébrer cette particularité en lançant un sondage pour élire le Rappeur le mieux habillé de tous les temps. Let the Style Wars begin.

Ici, il n’est nullement question de talent lyrical ou de notoriété, mais uniquement de style. 64 MCs ont été sélectionné par Complex et Nah Right pour leur sens de la mode, avant d’être soumis au vote du public dans quatre catégories: Golden Era, Originality, Flash & Classy, et Hood. Après des matches plus ou moins disputés, Kanye West l’a remporté face à Pharrell et The Fresh, se retrouvant donc en finale face à un Jay-Z victorieux de Biggie, T.I et Lil Wayne. Pas de réelle surprise au final.

Mais qui sera le grand gagnant, couronné le 29 avril? Personnellement, je vote sans hésiter pour Jay-Z, pour la simple et bonne raison que sans lui il n’y aurait pas de Kanye. Hova a lancé la mode du platine, des jeans plus resserrés et des petites amies chanteuses de R&B, et son style irréprochable n’est plus à prouver (même si ses gros cheveux de ces derniers mois me font mentir). Kanye, lui, ne fait que suivre et s’inspirer de ce qui l’entoure (analyse très pertinente de Michael Dupouy de la MJC d’ailleurs), et multiplie les fautes de goût (est ce que je dois vraiment vous rappeler ses costumes de Don Diego de la Vega?).

Et pourtant, à l’heure où j’écris, c’est Kanye qui est parti pour gagner avec 71% des voix. Comme quoi, la coupe mulet et les baskets à 2000 dollars sont les valeurs sures de 2009.

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