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Posts Tagged ‘semaine’

Cette semaine, j’ai regardé « Funny People », « Fantastic Mister Fox », « Terminator 2 (Director’s Cut) » et « 500 Jours Ensemble » en Blu-Ray. Résultat: je sais pas si je veux des potes, une meuf ou un robot. Cette semaine j’ai repris le sport, puis j’ai arrêté une nouvelle fois le lendemain. J’ai vu des gens franchir des caps, et d’autres tourner des pages. J’ai regardé un bout du match contre le Brésil, mais pas plus de 15 minutes parce que je devais finir Kane & Lynch 2. D’ailleurs ya eu un bug pendant le générique de fin et je n’ai pas eu le dernier succès, la loose absolue. Cette semaine je me suis rendu compte que j’avais la chance de côtoyer des gens réellement brillants, mais que j’étais souvent en décalage total avec le reste du monde. Et que je ne faisais rien pour y remédier. Cette semaine, j’ai fait un back up de mon téléphone, le truc le plus long du monde, encore plus long qu’épeler entièrement un nom de famille malgache, c’est dire. Cette semaine j’ai acheté un T-Shirt Otaku x Katsuni, reste à savoir si j’assumerai de le porter dans la rue maintenant. J’ai récupéré un nouveau réveil mais je n’arrive toujours pas à me lever. J’ai eu une idée géniale mais je l’ai déjà oubliée. Cette semaine j’ai regardé deux épisodes d’affilée de « Keeping Up With The Kardashian », simplement parce que j’étais hypnotisé par leurs cheveux. Cette semaine, il y a eu un avant, et un après. J’ai vu la détresse et la dignité dans les yeux d’un gars rattrapé par la vie, la peur de ne pas être à la hauteur. Et je m’en suis voulu de ne pas trouver les mots justes. Foutu décalage. Cette semaine j’ai vu Sarah Colette avec des Jordan VI low. Les blanches et bleues. Cette semaine, je n’ai pas pris le temps d’aller voir cette amie seule et enceinte, mais j’ai pris le temps de trier des photos pour un Yellow Carpet. Je devais avoir une bonne excuse j’imagine. Cette semaine, j’ai mangé un bol de céréales au petit déjeuner. J’avais pas fait ça depuis au moins 15 ans, ça m’a rappelé le jour où j’ai découvert les Miel Pops. Cette semaine j’ai eu envie de me lever et de partir sans un mot. Je me suis forcé à lire « Decoded » de Jay-Z mais j’ai encore décroché au milieu d’un chapitre. Je me suis fait draguer comme si on était de retour au collège. J’ai souri à un bébé dans le métro, et sa mère m’a regardé comme si j’étais le fils de Michael Jackson et Véronique Courjault. Cette semaine, j’ai envié ceux qui ne réfléchissent jamais, qui ne se posent pas trop de questions, ceux qui parviennent à se libérer et vivre l’instant présent. Cette semaine, au final, n’était pas vraiment différente des autres je crois.

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Lundi. Levé à 7h, bol de céréales sous la lumière jaune de la cuisine, pieds qui trainent et cognent Mickey, pas envie de sortir de chez moi. Après une bonne marche dans le froid les mains dans les poches et le bonnet jusqu’aux yeux, assis sur une chaise, toujours vers le fond, ou sur le côté, enfin, jamais avec le groupe. D’ailleurs ma mère s’inquiète parce qu’on lui a dit que j’avais l’air triste toute la journée, que je parlais pas, et que je souriais seulement au moment de rentrer chez moi. Elle a aussi dit d’autres trucs mais je me souviens plus. En tout cas, ça devait être important parce qu’au lieu de rester avec les autres le lundi après midi, je suis passé directement au mardi matin.

Mardi. Levé 7h30, une demie heure de mieux c’est toujours ça de pris tu me diras. Bol de céréales, vitamine C à croquer, encore les pieds qui traînent et cognent MASK. Le mardi, pour beaucoup c’est peut être le meilleur jour de la semaine. Parce que t’as le droit de courir partout, de déchirer tes habits, de perdre ce que tu as de plus cher (au moins 25 francs), de te balader avec une dent en moins sans passer pour un junkie, de frapper les filles, de mentir et de tout effacer avec un rire un peu bruyant. Parce que le mardi, c’est permis.

Mercredi. Levé entre 7h et 8h, ça dépend, et puis surtout ça fait chier les horaires fixes. Tout me fait chier en fait, le lait qui est pas froid et qui fait pas croustiller les céréales, la console que je n’ai pas, le survêtement soi-disant trop cher mais pas assez pour mon voisin faut croire. Encore assis au fond, mais cette fois avec le groupe, et pas forcément le meilleur. Des plateaux qui volent pendant le repas de midi pour rigoler, et des claques qui volent aussi parce que j’ai rigolé, mais pas au bon moment. Entre le matin et le soir, l’impression qu’une vie s’est écoulée, et que tout le travail du mardi s’est effondré: courir partout c’est pour les débiles, un habit déchiré et c’est la honte, un franc c’est un franc gratté durement, un bouton sur le nez et c’est la fin du monde alors imagine une dent en moins. Frapper les filles de temps en temps, ça marche encore, parce qu’on fait comment sinon pour communiquer? Tu restes dans ton coin et moi aussi. Et quand je ne te frappe plus et que je te regarde dans les yeux, je mens et je rigole bêtement. Mais pas pour les mêmes raisons qu’hier.

Jeudi. Enfin. Levé à 9h la plupart du temps, café pour faire style mais en fait toujours un bol de céréales. D’ailleurs faudra que j’arrête, parait que c’est cancérigène ces conneries. Les pieds trainent moins mais cognent toujours contre ces merdes en plastique là, pourquoi c’est pas rangé bordel, j’ai plus de place pour mettre ma veste neuve, celle pour laquelle j’ai pleuré toute la nuit de mercredi. Le jeudi, c’est la liberté, l’impression d’être invincible, d’avoir le monde à ses pieds, même si tu n’en vois pas le bout. De tes pieds. C’est vrai que je ressemble à un L de profil, merde. Foutu corps déformé. En fait, j’étouffe avec ce trop plein d’air, c’est plus une semi-liberté qu’autre chose, un taureau qui galope dans un enclos fermé. Je crois que demain n’a jamais paru aussi loin.

Vendredi. Levé 12h. Plat de pâtes tout de suite, pieds qui trainent tellement que j’ai l’impression de faire un moonwalk. En même temps, c’est bientôt le weekend. Et puis même si je vais sûrement être occupé les deux prochains jours, le sentiment du vendredi est unique. Ya des gens qui y sont tellement accrocs qu’ils restent jusqu’au bout, et qui transforment parfois le samedi et le dimanche en vendredi. Parce que le vendredi, c’est le jour des soirées, de l’insouciance, de l’impulsivité improbable pour te prouver qu’on peut partir n’importe où là comme ça, dormir par terre, danser dans une gare et manger un kebab sur le canapé de quelqu’un qu’on connaît même pas. C’est la journée dont tu te souviens toujours, celle qui passe trop vite, qui devrait se répéter comme une boucle fermée. Parce qu’il n’y a pas de peur du lendemain, mais si on sait tous que si tu bois trop le vendredi, ton samedi va être pourri. Sacrée gueule de bois en perspective.

Samedi. Levé à 8h, merde, ça faisait longtemps, c’est dur là. Pourquoi mes yeux collent? Verre de jus d’orange, pas le temps pour le bol de céréales, je suis déjà à la bourre là. J’ai l’impression que mes pieds ont traîné toute la semaine, sauf que cette fois-ci ils cognent pas contre des jouets, parce que les jouets sont exposés sur des étagères. Les mêmes que ceux que je détestais jeudi et adorais mercredi. La veste est neuve aussi mais j’ai pas pleuré pour l’avoir, je me suis fait plaisir moi même. Enfin si, j’ai pleuré quand je l’ai eue parce que j’avais pas vu le prix avant. J’ai aussi pleuré quand j’ai payé mon loyer, mes impôts, ma nourriture, mon cinéma, mon resto, tout. L’argent, c’est à sens unique le samedi. Parce que t’as été frustré toute la semaine. Alors le jour où tu peux craquer, tu exploses littéralement en plein vol. Boum. Tu exploses aussi parce que tous les jours réunis, c’est rien comparé à la pression du samedi. Ils ont essayé de me prévenir les jours précédents pourtant, mais ça rentre par une oreille ça sort par l’autre, vas y c’est bon jmen fous. Résultat: je suis pas préparé. Et pourtant, samedi midi, je me suis assis une seconde, et j’ai compris une chose: je crois que j’ai attendu ça toute ma vie.

Dimanche. Le dimanche? Jour du seigneur il paraît. Alors je me reposerai, sereinement, en me disant que j’ai eu une semaine chargée. La plus belle des semaines.

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Lundi. Bon, ya quoi cette semaine. Ok. Ok. Ah c’est vrai, pas oublier jeudi soir. Ok. Et trouver un thème aussi, ça fait un moment et je peux pas endormir 2 semaines d’afilée, c’est trop flag. BBM. Non j’ai pas encore acheté de Sapinos, j’attends qu’ils fassent une crèche street art avant. Ca serait marrant d’ailleurs, une crèche hip hop. Note pour plus tard. BBM. « Il écrit grave quand même ». Putain, c’est vrai qu’il écrit l’enfoiré. Merde. La journée est foutue, je chercherai un thème demain. Mal au dos. Allez hop, une douche, pour se sentir moins sale. Idée. Flash. Comme toujours. Reste, laisse le robinet ouvert, laisse couler dans ton esprit. Répète les choses pour pas les oublier. Répète les choses pour pas les oublier. Répète les choses pour pas les oublier. Vitevitevite le Blackberry, Enregistrer brouillon. Cool, j’ai bien taffé, je peux regarder un truc. Tiens, McBrandon aka Lil Gangsta Wow, la rediff. Huh huh. Yeux qui piquent. DVD d’Haute Tension avec Statham? 1h20, c’est raisonnable, je regarde vite fait et je me couche. Mouais… Je sais je sais, « Regarde le tu vas être surpris, franchement ya une vraie réal originale fais moi confiance ». Pfffff… Nan, la flemme. Demain.

(suite…)

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Si vous connaissez l’excellent manga « Golden Boy« , l’idée de Dan Seddiqui, étudiant californien, ne va pas vous sembler très originale. Jeune diplômé d’économie qui s’est retrouvé en galère absolue une fois ses études finies à cause de son prêt (oui, aux Etats-Unis on emprunte quasi systématiquement pour pouvoir se payer une scolarité en fac), Dan a décidé de sillonner tout le pays et de changer de job chaque semaine pendant un an. Histoire de se forger une solide expérience, de prouver que même en période de crise on peut trouver un emploi, et bien évidemment d’écrire ensuite un livre sur son aventure professionnelle.

Au final, après 50 jobs en autant de semaines, Dan aura pêché le homard, marié des couples à Las Vegas, dirigé des orchestres ou servi des cocktails dans un bar de Louisiane. Et décidé que finalement, il allait être diététicien. C’était bien la peine de faire une fac d’éco et de se taper 50 boulots différents pour comprendre que l’obésité aux States, c’est une branche dans laquelle on peut gagner de l’argent.

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Je sais que vous l’aviez oublié et que vous êtes tous rivés devant les pseudo obsèques de MJ, mais le nouveau sac à dos Tag My Bag est bien là, comme chaque mardi depuis plus de 3 mois grâce à LAST Concept, Molotow et Eastpak.

Cette semaine, c’est le peintre-illustrateur-graphiste Codel (originaire de Pau), qui livre un custom qui va faire craquer votre meuf et à cause duquel vous allez avoir droit à des « siteuplééééé mon chériiiiii, tu m’offres le sac de Codeeeeeeel?… Il est trop kawaiiiiiiiii » toute la journée, jusqu’à ce que vous l’achetiez sur eBay et qu’elle vous dise que vous êtes le mec le plus adorable du monde, mais quand même moins mignon que le porte clé Lego custom accroché à la fermeture éclair. Oui, les femmes sont cruelles parfois.

Sinon, cliquez ici pour lire l’interview de Codel sur LAST Concept.

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