Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘rza’

Depuis quelques jours, il fait plus froid que dans la chambre à coucher d’un bébé Courjault, la nuit tombe en plein milieu de l’après midi et la neige ne va pas tarder à nous faire chuter en pleine rue. Mais en même temps, ça veut dire que Noël se rapproche à grands pas, et ça c’est une bonne chose. Même si les impôts choisissent cette période pour nous crucifier, comme si on devait donner des cadeaux à l’Etat avant de mettre à l’aise notre famille.

Toujours est il que si vous êtes impatients de ramasser de gros paquets aux pieds de votre sapin, mais que vous n’avez toujours pas fini votre liste au Papa Noël, voici une idée de dernière minute avec 10 jeux de société Hip Hop à vous faire offrir pour Noël.

(suite…)

Read Full Post »

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces 20 ans passés dans l’industrie musicale l’ont rendu un peu égoïste. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, RZA a un temps été la figure emblématique du Wu Tang, avant de s’embrouiller pour on ne sait quelle raison (l’argent) avec le reste du crew, crew qui s’enfonce d’ailleurs chaque jour un peu plus dans les abîmes de la mémoire collective.

Avec cet anniversaire, RZA cultive malgré lui cette image du quadragénaire qui fait une crise, et se paie tout ce qu’il n’a pas pu avoir quand il était gamin ou lorsqu’il fallait prendre en compte l’avis de ses potes. Quitte à avoir l’air ridicule et à ne pas se rendre compte que son image atypique a plus que mal vieilli. Des sérigraphies à son effigie (vendues entre 50 et 150 dollars et baptisées « Razor Sharp », « Wisdom » et « Wings ») et un film de kung-fu en direct-to-DVD: on pouvait espérer mieux pour célébrer deux décennies à faire bouger des têtes avec des violons désaccordés et des ambiances obscures.

Dire qu’à une époque on aurait donné notre mère pour avoir un poster de RZA avec un nunchaku dans notre chambre, et qu’on aurait convulsé à l’idée de le voir se battre dans « Wu-Tang vs The Golden Phoenix », une série B mélangeant maladroitement Tarantino et « Histoire de Fantômes Chinois ». Je crois que les idoles, c’est comme le premier flirt d’été en colonie: il vaut mieux conserver un souvenir flou et sincèrement épris, et ne surtout pas chercher à les revoir une fois adulte.

Pour voir les sérigraphies RZA en édition limitée (dispo ici), vous pouvez cliquer pour (suite…)

Read Full Post »

Le goût du relatif échec commercial encore en bouche, Activision tente déjà de rebondir en sortant une suite à DJ Hero. Changement majeur: on passe cette fois ci en configuration block party, avec 2 platines et un micro (les fans de hip hop de la première heure apprécieront la référence), histoire de se prendre pour Khaled ou Clue et de hurler à la mort sur chaque son. Nouveauté à laquelle s’ajoutent également la présence d’un mode carrière pour passer de votre cave à une cave plus grande avant de goûter à la scène, et la possibilité de jouer avec RZA (oui, vous avez bien lu, et si vous avez trouvé le rapport laissez moi un comment).

Comme toujours, les mix ont l’air vraiment monstrueux, et on pourra scratcher sur du Dr. Dre, Chemical Brothers, Kanye West, Metallica, Lady Gaga ou encore Rihanna, avec presque 100 morceaux inédits. Au final, on va encore devoir donner un bras pour avoir le pack complet qui va être hors de prix, et le pire c’est qu’on va être content de se faire dépouiller si le jeu est au niveau du trailer super efficace. Je suis déjà impatient.

Sortie prévue cet automne, plus d’infos ici

Read Full Post »

Gospel of Hip Hop

Après RZA (The Tao of Wu), 50 Cent (50th Law of Power) et Kanye West (Through The Wire), c’est au tour de KRS-ONE de se retrouver dans l’actualité littéraire de la rentrée avec The Gospel of Hip Hop, premier volet de son ambitieuse oeuvre « I Am Hip Hop ».

Véritable Bible de 800 pages qui traite de la foi et de la pratique du Hip Hop en tant que religion à part entière, l’ouvrage saint prodigue également des conseils de transmission, de préservation et de développement de cet Art divin, au nom du Temple Hip Hop. Bien loin du second degré de la B2ologie, The Gospel of Hip Hop intrigue, surtout lorsque l’on sait que The Teacher (autre surnom de KRS-ONE) a enseigné l’Histoire du Hip Hop dans une université californienne.

Un livre surement majeur et incontournable, mais qui à première vue fait bien rigoler quand même.

Read Full Post »

Enfin, j’espère pour eux. Entre l’intro sans conviction d’un RZA du Wu Tang qui continue de croire qu’il est une référence en terme d’arts martiaux, l’annonce d’une sortie en VOD (Video On Demand, je précise au cas où) avant une sortie en salles, les bruitages qui passent de « La Soupe aux Choux » à un combat de chats sauvages (il manque juste un « Wahou, tu fais super bien le chat »), et un Tony Jaa qui frappe des ballons de baskets à la mi-temps, je ne sais plus où donner de la tête. Quoique: peut être sur le nez du monteur du trailer d’Ong Bak 2 en fait.

Read Full Post »

Loin de moi l’idée de promouvoir cette ligne de T-Shirts dégueulasses vendus à Châtelet, mais en tant que mec ayant grandi dans les 90s au rythme de Doggystyle, Enter the Wu Tang, Première Classe ou encore des freestyles Bombattak, j’entends souvent dire que l’Age d’Or du Hip Hop est révolu. Et comme dans le fond, c’est pas vraiment faux, voici 5 raisons de penser que le Rap, c’était mieux avant.

50 a 15 ans

5. Le Rap, c’était mieux avant parce qu’à l’époque, 50 Cent avait encore plein de potes pour protéger ses arrières, que son crew d’ingrats ne s’était pas encore retourné contre lui et que son corps avait encore un aspect humain. Même si il avait déjà des mains grosses comme un cuissot de chevreuil.

plies chaines

4. Le Rap, c’était mieux avant parce que franchement, les mecs comme Plies qui ont plongé tête baissée dans le bling bling ont fait franchir un cap au Hip Hop dont il n’a jamais vraiment su se remettre. Et que de mon temps, c’était moins dangereux pour les cervicales d’être riche.

russel et noemie

3. Le Rap, c’était mieux avant pour Russell Simmons parce qu’il fut un temps où il dirigeait Def Jam, où la marque Phat Farm faisait rêver ceux qui aimaient être classe en baggy et Clark’s, et où il n’était pas ce pseudo yogi qui twitte des paroles philosophiques bouddhistes toutes les deux minutes pendant ses cours de yoga électroniques. Par contre, pour Noémie Lenoir, le Rap c’est carrément mieux maintenant. Enfin, depuis qu’elle a quitté Stomy Bugzy et Pit Baccardi quoi.

sac wu tang

2. Le Rap, c’était mieux avant parce qu’à l’époque, RZA mettait des veste Wu Tang en cuir bleu ciel et qu’il n’était pas obligé de prendre le métro à St Lazare pour aller vendre ses vieux vinyles de soul chez Gibert Jeune pour compenser les ventes catastrophiques de ses albums. Saleté de crise.

kanye college

1. Le Rap, c’était mieux avant parce que Kanye West était un peu moins arrogant. En même temps, comment est ce qu’il aurait pu avoir confiance en lui avec cette bonne vieille tête de victime? D’ailleurs, Kanye c’est un peu comme Ribéry: on croit que c’est leur accident de voiture qui les a défiguré, mais pas tant que ça en fait.

Read Full Post »