Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘partir’

Il n’y a que deux choses certaines dans ce monde: la mort et les taxes. Et quand on reçoit sa déclaration d’impôts, il devient facile de penser que les deux sont intimement liées. Il paraît que la mort n’est qu’une étape mais qu’importe, tant que personne n’aura livetwitté ce qu’il se passe une fois que tu as rendu ton dernier souffle, le mystère restera entier. Et la peur aussi. J’ai toujours eu du mal avec la notion de mort, avec l’idée que tout s’arrête d’un coup pour toi alors que le monde poursuit sa rotation inexorable, le groupe avance sans attendre que tu aies fini de refaire ton lacet sur le côté de la route. C’est un peu comme une nuit éternelle passée en boule sous la couette parce que tu redoutes le noir, sans jamais pouvoir trouver la lumière, ni même en avoir conscience. En attendant, je ne trouve pas le sommeil, même si je sais que l’humanité compte plus de morts que de vivants et qu’il faut s’en accommoder.

(suite…)

Read Full Post »

Si tu pouvais m’ouvrir le ventre là tout de suite sans que je meure dans d’atroces souffrances (si possible), ou mieux, si tu pouvais te miniaturiser avec un vaisseau et t’infiltrer dans mon corps à l’aide d’une seringue, tu verrais plein de trucs. Les bouts de dinosaurus et le lait de ce matin, les nems au crevette et le poulet de midi, peut être des restes de la pizza d’hier, et au milieu de tout ça, une boule. Le genre qui s’évacue pas en pétant un coup ni avec une opération, non, juste une boule, coincée là, et qui grossit plus ou moins vite. Un concentré de tout ce que j’empêche de sortir, et que j’essaie de cacher aux yeux de tous, y compris des miens. Un peu comme le dark passenger de Dexter en fait. Une sorte de boîte de Pandore dans laquelle j’entasse les paroles restées coincées dans la gorge, les posts que je ne ferai jamais, les twitts effacés avant d’avoir été validés, les idées contenues et les réactions impulsives qui disparaissent dans une mâchoire et un poing serrés. Je crois qu’un jour je disparaîtrai comme Jacques Vergès, sans un mot, dans un nuage de fumée. Et je ne reviendrai qu’une fois que la boule aura été broyée, et que j’en aurai marre de ne pas pouvoir faire de blague nulle avec mes proches. Et j’achèterai un chiot. Un peu comme Boo dans Dragon Ball en fait.

Read Full Post »

On y est. Le 50ème édito de la fin de la semaine. Ca pourrait être le dernier. J’y songe depuis un moment, le soir avant de m’endormir, le vendredi lorsque je clique sur « Ajouter un post », jusqu’à que ça en devienne une véritable obsession. Je me suis toujours dit que j’arrêterai avant de faire l’Edito de trop, que je saurai ranger le clavier le moment venu. Ne pas m’entêter et creuser ma propre tombe comme le Grand Journal, ne rien salir, le mieux est l’ennemi du bien. Partir quand les comptes sont encore équilibrés, que les bas ne font pas oublier les hauts. Ne pas s’enliser, car un homme qui se noie ne meurt pas en silence. Eteindre la lumière avant qu’elle ne fasse mal aux yeux, ne garder que la magie du souvenir. Et pourtant, j’imagine qu’on ne sait jamais quand vient le bon moment finalement, et que ce n’est pas à nous d’en juger.

(suite…)

Read Full Post »

edito-fin-semaine-yellow

J’ai fait un somme sur mes lauriers, et alors? Le jeu ne me dit plus rien, et je suis sur le point de raccrocher les gants. Même si je vais surement faire comme ces gens en bonne santé qui expliquent qu’ils préfèreraient être débranchés plutôt que de devenir un légume, et m’allonger sur mes grands discours pour mieux me raccrocher à chaque souffle de vie jusqu’à l’inspiration finale. Par manque de courage ou de lucidité. Ou des deux.

(suite…)

Read Full Post »