Ultra prolifique en 2009 puis relativement discret depuis quelques mois, Kaws revient sur tous les blogs avec un nouveau toy, qui ne devrait pourtant pas faire l’unanimité. Son Companion Dissected fétiche est donc encore une fois décliné en un set complet (100% – 400% – 1000%) de Be@rbrick par Medicom, avec une version toute grise (en attendant la future version noire / multicolore).
Si l’on met de côté l’aura qui enveloppe chaque sortie d’un gros toy de Kaws, le set n’est pas particulièrement beau, et il est même franchement moins réussi que le précédent. En tout cas, ça va être un bon indicateur pour voir l’état de santé du marché du designer toy, en fonction du nombres de minutes écoulées avant que le set soit sold out, et de son prix de revente sur ebay.
Longtemps contestée par les puristes, la Spiz’Ike a finalement trouvé sa place dans le coeur des amoureux de Jordans. Ce qui explique qu’on soit assailli de nouveaux modèles tous les deux mois, et que notre portefeuille fasse des crises d’angoisse chaque fois que Jordan Brand publie un communiqué de presse.
Et la prochaine paire de la collection MARS à disparaître des rayons en moins de 2 heures est la black / red / stealth, entièrement recouverte de vinyle avec une doublure varsity red (oui on sait c’est un scandale, infrared ou rien pour les vrais). A noter que pour ce modèle, le lacelock des Jordans VI remplace celui des V, habituellement retenu pour les Spiz’Ikes. Enfin, reste à voir le résultat en vrai, parce que ça peut vite ressembler à des bottes de pluie.
Je ne sais pas ce qu’ils espèrent et s’ils pensent encore pouvoir faire vasciller Facebook, mais les dirigeants de MySpace ont annoncé une refonte complète du site, qui apportera un ensemble de nouvelles fonctionnalités qui permettront aux utilisateurs de MySpace de partager et recommander le contenu, la musique restant bien sûr au coeur des préoccupations.
Je ne sais pas si je dois en rire, ou si le dicton popularisé par Underscore, en l’occurrence « Un homme qui se noie ne meurt pas en silence », n’est pas le plus adapté. Alors en mémoire de ces belles années passées à taper du CSS pour avoir un fond animé, des players audio modifiés chaque semaine et des embrouilles causées par la position de vos potes dans le Top Friends, et parce que dans le fond personne n’arrive à supprimer son compte même s’il ne s’en sert plus du tout, observons une minute de silence pour MySpace.
Qu’est ce vous seriez prêt à faire pour « avoir du lait dans le frigo, envoyer vos enfants en école privée et les protéger du besoin »? The Game (ou Game depuis peu) lui, a choisi de se faire tatouer le logo Star Trak, le label de Pharrell, sur le bras. Histoire de prouver sa gratitude et sa loyauté envers le producteur exécutif de son prochain album, que Game espère écouler à des millions d’exemplaires grâce aux talents musicaux de Skateboard P.
Et comme l’a très justement souligné Hip Hop Wired, Game n’a toujours pas effacé son tatouage G-Unit. Il faudra lui dire que s’il se fait un dessin indélébile en hommage à chaque personne avec qui il travaille, on va pas s’en sortir.
Une semaine s’est encore écoulée et un nouveau sac Tag My Bag est donc dévoilé, toujours sous l’oeil attendri de LAST Concept, Molotow et Eastpak. Le modèle présenté est réalisé par Tizieu et Soap, graphistes originaires de Caen et dont le style kawaii risque de faire plaisir aux amateurs de couleurs vives et de traits nets. Un bien joli sac agrémenté d’un porte clé qui défonce vraiment, et qui me rassure sur la productivité de Tizieu, que je pensais injustement mise à mal par Street Fighter IV. Je suis vraiment une mauvaise langue des fois.
Comme toujours, interview vérité des artistes au coin du feu sur LAST Concept, et sac mis aux enchères sur eBay pendant une semaine. Dépêchez vous, la série commence à buzzer et les sacs partent rapidement.
Choses promises, choses dues! Une v.2 du blog est enfin en ligne, pour essayer de palier les sérieuses carences de la première version (big up à ceux qui font le rapprochement pour la date de mise en ligne au passage).
Au programme: une nouvelle interface pas très graphique ni originale certes, mais tant que je ne maîtrise pas plus le langage HTML va falloir faire avec, un moteur de recherche pour retrouver plus facilement l’article avec les fesses de Rihanna ou la tête ravagée de Lauryn Hill, des flux RSS pour pouvoir suivre les mises à jour quotidiennes et les échanges constructifs sur les lunettes pimpées de Rick Ross ou le film Notorious, une partie archives pour donner l’impression que le blog est super vieux et fourni alors qu’il n’a que quelques mois, et une adresse mail pour m’envoyer directement vos mots doux: yellowkid(at)cainri.com.
Sans oublier bien sur le principal: toujours plus d’infos vitales, de photos incroyables, de gadgets indispensables, de rubriques farfelues et de baskets introuvables pour vous faire voir la vie en jaune. Un nouvel arc commence, alors n’hésitez pas à laisser votre avis! Tout est bon à prendre, surtout le Jour du Bisou.
Alors que le film Dragon Ball Evolution est un bide phénoménal qui se ramasse dans l’indifférence générale et la haine des fans, la Toei Animation a décidé de ressortir une version 2.0 de l’animé Dragon Ball Z pour fêter les 20 ans de la série. Désirant se rapprocher d’avantage du manga culte d’Akira Toriyama, Dragon Ball Kai (dont la diffusion a commencé début avril au Japon) est en fait une version remasterisée en HD, et remontée pour supprimer tous ces passages inventés spécialement pour l’animé (« kai » signifiant « nouveau, coupé »).
On évite donc les épisodes complètement inutiles type Garlic Junior, le championnat d’arts martiaux au Paradis, les longueurs avant le tournoi de Cell…, pour un nombre total d’épisodes ramené à 100 environ (contre 291 à la base). De quoi retrouver le rythme soutenu du manga.
Pour rappel, Dragon Ball Z propose de suivre les aventures de Son Goku après sa victoire contre Piccolo au championnat du monde, et s’ouvre sur la présentation de Son Gohan et Raditz, respectivement fils et frère extraterrestre de Son Goku. La série est beaucoup plus axée sur des luttes intergalactiques à base de boule de feu titanesques, et voit défiler des personnages tels que Végéta, Freezer, Cell, Boo ou encore Trunk. A différencier du Dragon Ball classique, qui retrace la jeunesse de Son Goku et ses diverses quêtes des 7 boules de cristal, en s’inspirant de la légende du Roi Singe (Pérégrinations vers l’Ouest, repris également par Gorillaz pour leur spectacle musical). Mythique.
A noter au passage qu’Akira Toriyama, également créateur de Dr Slump, avait prévu d’arrêter la série à la fin de Dragon Ball (avec la défaite de Piccolo Jr) pour conserver l’état de grâce entourant ses personnages, mais que les studios l’ont forcé à écrire Dragon Ball Z, d’où cette sensation de résultat bâclé et l’absence d’inspiration et de magie, malgré de grands moments. Lessivé par des années de travail sous pression à écrire l’Histoire de la pop culture japonaise, Toriyama ne produira plus rien par la suite (hormis quelques characters design pour des jeux vidéos), et sera préservé jalousement par ces mêmes studios l’ayant essoré. Un dénouement bien triste.
The Yellow Kid 