C’est déjà compliqué de vivre dans le couloir de la mort en attendant d’être exécuté, mais si en plus l’exécution en elle même foire et qu’elle est reportée, ça commence à faire beaucoup.
C’est ce qu’a du se dire Romell Broom, afro-américain de 53 ans, qui a subi une vingtaine de piqûres en l’espace de 2 heures lors de sa tentative de mise à mort par injection létale, avant de devoir regagner sa cellule, faute d’avoir pu trouver une veine où inoculer le poison mortel. Les bras, les mains, les chevilles, les jambes: tous les membres ont été transpercés en vain par des aiguilles, forçant l’administration pénitentiaire à reporter l’exécution. Une grande première.
Les plus pacifistes y verront un argument supplémentaire pour l’abolition de la peine de mort, les plus fatalistes y verront une punition supplémentaire mais loin d’être suffisante pour Broom, qui a violé et tué une enfant de 14 ans il y a 25 ans. Toujours est il qu’ils ne devaient pas avoir ce genre de problème à l’époque de la guillotine.
Cliquez ici pour lire l’intégralité de l’exécution ratée de Romell Broom