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Posts Tagged ‘jour’

On y est. Le 50ème édito de la fin de la semaine. Ca pourrait être le dernier. J’y songe depuis un moment, le soir avant de m’endormir, le vendredi lorsque je clique sur « Ajouter un post », jusqu’à que ça en devienne une véritable obsession. Je me suis toujours dit que j’arrêterai avant de faire l’Edito de trop, que je saurai ranger le clavier le moment venu. Ne pas m’entêter et creuser ma propre tombe comme le Grand Journal, ne rien salir, le mieux est l’ennemi du bien. Partir quand les comptes sont encore équilibrés, que les bas ne font pas oublier les hauts. Ne pas s’enliser, car un homme qui se noie ne meurt pas en silence. Eteindre la lumière avant qu’elle ne fasse mal aux yeux, ne garder que la magie du souvenir. Et pourtant, j’imagine qu’on ne sait jamais quand vient le bon moment finalement, et que ce n’est pas à nous d’en juger.

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Depuis ce matin, tout le monde nous soule avec les 12 millions de jeunes qui retrouvent le chemin de l’école. Mais est ce qu’on parle des 50 autres millions qui se tuent tout l’année pour leur rendre la vie facile? On devrait leur rappeler un peu plus souvent que leurs bourses d’étude ne sortent pas de caves où l’Etat cacherait des machines à imprimer des billets, mais de nos fiches d’impôts. En même temps, quand t’es à l’école, t’en as un peu rien à foutre d’où vient l’argent et de qui transpire pour te le donner.

Parce que le jour de la rentrée, ta seule véritable préoccupation, c’est comment tu vas t’habiller. L’emploi du temps, qui est en cours avec toi, les nouveaux profs, tout ça c’est accessoire. Il n’y a qu’un seul instant qui compte: celui où tu dois rejoindre ton groupe après qu’on ait crié ton nom à travers le micro. Ce moment précis et furtif détermine le reste de ton année scolaire, tu peux passer du statut de bogosse que les filles s’arrachent entre elles (jamais devant toi tu penses bien) à celui de loser total, en une fraction de seconde. Des vies entières se sont brisées à cause de ces quelques mètres que tu traverses comme en équilibre sur une planche au dessus d’un ravin infesté de crocodiles qui n’attendent que de casser leur journée de jeûne avec ton corps moelleux. Des destins ont été bouleversés, des existences ont été marquées à jamais et des vocations sont mortes avant d’avoir vu le matin du deuxième jour, tout ça à cause de ces redoutables enjambées tremblantes.

Le problème quand tu n’es pas mannequin, c’est qu’il est relativement difficile de marcher lorsqu’il y a des centaines de regards posés sur toi. Et si en plus tu commences à réfléchir à ta démarche pendant que tu mets un pied devant l’autre, c’est foutu, tu ressembles à un mélange de Gad Elmaleh avec une jambe dans le plâtre et C-3PO sous acides, plus raide que la justice en Corée du Nord. J’ai enduré des nuits blanches systématiques avant chaque premier jour, à passer en revue des dizaines de fois ma tenue soigneusement repassée (conseil: ne pas sortir tous ses habits neufs dès le début, gardez en sous le coude pour briller une fois que les autres ont épuisé leurs ressources) et à répéter mon attitude pour qu’elle soit le plus naturelle possible. J’ai élaboré des techniques inutiles, comme chercher du regard un visage familier pour le fixer et lâcher un rire faussement décontracté, regarder l’écran de mon portable style je m’en fous et je suis en place parce que j’ai un StarTac (faites attention aux marches par contre), sourire à une inconnue susceptible de ressentir un peu de compassion et de me comprendre, maintenir une allure soutenue pour écourter cette épreuve. Rien ne marche. Surtout pas la dernière solution d’ailleurs. Alors j’en suis arrivé à cette conclusion: le meilleur moyen de ne pas foirer sa rentrée, c’est de ne pas venir. On ne fait qu’une seule première impression, et quelques jours de préparation supplémentaires ne sont jamais de trop. En plus ce qui est pratique, c’est que vous n’aurez même pas besoin de feindre votre mal de ventre.

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Impossible d’y échapper, c’est en une de tous les médias et dans toutes les timelines: le Ramadan a commencé aujourd’hui. Et si vous avez un doute, vous avez qu’à sentir l’haleine de votre collègue de bureau, ça devrait achever de vous convaincre, et vous achever tout court même.

En ces temps de privation alimentaire et de pensées positives, je ne serais pas étonné de constater que durant le prochain mois le nombre de visites sur le blog va exploser après 21h30, une fois le demi-litre de Coca frais et les bricks au thon avalés. C’est donc le moment idéal pour ressortir ma mention fétiche, l’une des inventions dont je suis le plus fier: NSFR – Not Safe For Ramadan, lancée lors du Ramadan de l’année dernière. Histoire de vous prévenir lorsqu’un post est susceptible de briser instantanément votre journée de jeûne, pour quelque raison que ce soit. Même si je reste persuadé que la volonté est plus forte que tout et qu’on peut rigoler sans avoir de mauvaise pensée, tout comme on peut regarder Cuisine Tv sans se jeter sur les gnocchis qui attendent patiemment le coucher du soleil (en théorie).

Enfin bref, comme toujours en matière (délicate) de religion, chacun pose ses propres limites et suit ses interprétations personnelles, et du moment que vous êtes down avec vous mêmes et avec la maison mère, tout roule comme dirait les Roms. En plus avec les conneries de Twilight, les gens qui ne vivent que la nuit sont à la mode, profitez en sans scrupules. Alors ne culpabilisez pas toutes les 2 minutes parce que vous avez avalé votre salive ou que vous avez été poli avec une meuf, continuez de rester la meilleure version de vous-même et faites comme l’équipe de Din Records qui prouve que pieux, cool et nerd sont loin d’être incompatibles (I see you John Sulo et Tiers Monde). Bon courage à ceux qui jeûnent et ceux qui ne jeûnent pas mais supportent les plaintes incessantes, et pour citer un grand philosophe marseillais contemporain, « Les jours sont trop longs ». Ramadan kareem.

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Lundi. Levé à 7h, bol de céréales sous la lumière jaune de la cuisine, pieds qui trainent et cognent Mickey, pas envie de sortir de chez moi. Après une bonne marche dans le froid les mains dans les poches et le bonnet jusqu’aux yeux, assis sur une chaise, toujours vers le fond, ou sur le côté, enfin, jamais avec le groupe. D’ailleurs ma mère s’inquiète parce qu’on lui a dit que j’avais l’air triste toute la journée, que je parlais pas, et que je souriais seulement au moment de rentrer chez moi. Elle a aussi dit d’autres trucs mais je me souviens plus. En tout cas, ça devait être important parce qu’au lieu de rester avec les autres le lundi après midi, je suis passé directement au mardi matin.

Mardi. Levé 7h30, une demie heure de mieux c’est toujours ça de pris tu me diras. Bol de céréales, vitamine C à croquer, encore les pieds qui traînent et cognent MASK. Le mardi, pour beaucoup c’est peut être le meilleur jour de la semaine. Parce que t’as le droit de courir partout, de déchirer tes habits, de perdre ce que tu as de plus cher (au moins 25 francs), de te balader avec une dent en moins sans passer pour un junkie, de frapper les filles, de mentir et de tout effacer avec un rire un peu bruyant. Parce que le mardi, c’est permis.

Mercredi. Levé entre 7h et 8h, ça dépend, et puis surtout ça fait chier les horaires fixes. Tout me fait chier en fait, le lait qui est pas froid et qui fait pas croustiller les céréales, la console que je n’ai pas, le survêtement soi-disant trop cher mais pas assez pour mon voisin faut croire. Encore assis au fond, mais cette fois avec le groupe, et pas forcément le meilleur. Des plateaux qui volent pendant le repas de midi pour rigoler, et des claques qui volent aussi parce que j’ai rigolé, mais pas au bon moment. Entre le matin et le soir, l’impression qu’une vie s’est écoulée, et que tout le travail du mardi s’est effondré: courir partout c’est pour les débiles, un habit déchiré et c’est la honte, un franc c’est un franc gratté durement, un bouton sur le nez et c’est la fin du monde alors imagine une dent en moins. Frapper les filles de temps en temps, ça marche encore, parce qu’on fait comment sinon pour communiquer? Tu restes dans ton coin et moi aussi. Et quand je ne te frappe plus et que je te regarde dans les yeux, je mens et je rigole bêtement. Mais pas pour les mêmes raisons qu’hier.

Jeudi. Enfin. Levé à 9h la plupart du temps, café pour faire style mais en fait toujours un bol de céréales. D’ailleurs faudra que j’arrête, parait que c’est cancérigène ces conneries. Les pieds trainent moins mais cognent toujours contre ces merdes en plastique là, pourquoi c’est pas rangé bordel, j’ai plus de place pour mettre ma veste neuve, celle pour laquelle j’ai pleuré toute la nuit de mercredi. Le jeudi, c’est la liberté, l’impression d’être invincible, d’avoir le monde à ses pieds, même si tu n’en vois pas le bout. De tes pieds. C’est vrai que je ressemble à un L de profil, merde. Foutu corps déformé. En fait, j’étouffe avec ce trop plein d’air, c’est plus une semi-liberté qu’autre chose, un taureau qui galope dans un enclos fermé. Je crois que demain n’a jamais paru aussi loin.

Vendredi. Levé 12h. Plat de pâtes tout de suite, pieds qui trainent tellement que j’ai l’impression de faire un moonwalk. En même temps, c’est bientôt le weekend. Et puis même si je vais sûrement être occupé les deux prochains jours, le sentiment du vendredi est unique. Ya des gens qui y sont tellement accrocs qu’ils restent jusqu’au bout, et qui transforment parfois le samedi et le dimanche en vendredi. Parce que le vendredi, c’est le jour des soirées, de l’insouciance, de l’impulsivité improbable pour te prouver qu’on peut partir n’importe où là comme ça, dormir par terre, danser dans une gare et manger un kebab sur le canapé de quelqu’un qu’on connaît même pas. C’est la journée dont tu te souviens toujours, celle qui passe trop vite, qui devrait se répéter comme une boucle fermée. Parce qu’il n’y a pas de peur du lendemain, mais si on sait tous que si tu bois trop le vendredi, ton samedi va être pourri. Sacrée gueule de bois en perspective.

Samedi. Levé à 8h, merde, ça faisait longtemps, c’est dur là. Pourquoi mes yeux collent? Verre de jus d’orange, pas le temps pour le bol de céréales, je suis déjà à la bourre là. J’ai l’impression que mes pieds ont traîné toute la semaine, sauf que cette fois-ci ils cognent pas contre des jouets, parce que les jouets sont exposés sur des étagères. Les mêmes que ceux que je détestais jeudi et adorais mercredi. La veste est neuve aussi mais j’ai pas pleuré pour l’avoir, je me suis fait plaisir moi même. Enfin si, j’ai pleuré quand je l’ai eue parce que j’avais pas vu le prix avant. J’ai aussi pleuré quand j’ai payé mon loyer, mes impôts, ma nourriture, mon cinéma, mon resto, tout. L’argent, c’est à sens unique le samedi. Parce que t’as été frustré toute la semaine. Alors le jour où tu peux craquer, tu exploses littéralement en plein vol. Boum. Tu exploses aussi parce que tous les jours réunis, c’est rien comparé à la pression du samedi. Ils ont essayé de me prévenir les jours précédents pourtant, mais ça rentre par une oreille ça sort par l’autre, vas y c’est bon jmen fous. Résultat: je suis pas préparé. Et pourtant, samedi midi, je me suis assis une seconde, et j’ai compris une chose: je crois que j’ai attendu ça toute ma vie.

Dimanche. Le dimanche? Jour du seigneur il paraît. Alors je me reposerai, sereinement, en me disant que j’ai eu une semaine chargée. La plus belle des semaines.

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Lundi. Bon, ya quoi cette semaine. Ok. Ok. Ah c’est vrai, pas oublier jeudi soir. Ok. Et trouver un thème aussi, ça fait un moment et je peux pas endormir 2 semaines d’afilée, c’est trop flag. BBM. Non j’ai pas encore acheté de Sapinos, j’attends qu’ils fassent une crèche street art avant. Ca serait marrant d’ailleurs, une crèche hip hop. Note pour plus tard. BBM. « Il écrit grave quand même ». Putain, c’est vrai qu’il écrit l’enfoiré. Merde. La journée est foutue, je chercherai un thème demain. Mal au dos. Allez hop, une douche, pour se sentir moins sale. Idée. Flash. Comme toujours. Reste, laisse le robinet ouvert, laisse couler dans ton esprit. Répète les choses pour pas les oublier. Répète les choses pour pas les oublier. Répète les choses pour pas les oublier. Vitevitevite le Blackberry, Enregistrer brouillon. Cool, j’ai bien taffé, je peux regarder un truc. Tiens, McBrandon aka Lil Gangsta Wow, la rediff. Huh huh. Yeux qui piquent. DVD d’Haute Tension avec Statham? 1h20, c’est raisonnable, je regarde vite fait et je me couche. Mouais… Je sais je sais, « Regarde le tu vas être surpris, franchement ya une vraie réal originale fais moi confiance ». Pfffff… Nan, la flemme. Demain.

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amber lentilles vampireamber rose vampire

Faut croire que la merde infâme que la populace appelle communément « Twilight » a relancé le buzz des vampires. Entre les nombreuses séries consacrées aux suceurs de sang qui se ressemblent toutes et Bruno l’Emo (pas de lien avec « hémoglobine ») qui se prend pour Dracula dans Secret Story avec ses yeux maquillés et son teint blafard, il n’a jamais été aussi hype d’avoir 500 ans et des dents qui rayent le sol.

Et comme toujours, dès qu’il y a quelque chose qui attire l’attention, Amber Rose n’est pas loin. Elle a donc décidé de se balader dans la rue en bikini, le corps recouvert d’huile et les yeux cachés derrière des lentilles de chat fluo. N’empêche qu’elle peut me mordre le cou quand elle veut, et Amerie et son maquillage de Buffie contre les Vampires aussi d’ailleurs.

amerie

Par contre, Giorgio Armani a poussé un peu trop loin la ressemblance avec Vlad l’Empaleur version Coppola. On t’avait prévenu pourtant Gigi: le soleil, c’est nocif pour la peau de vampire. En espérant que la mode des loups garous ne soit pas relancée.

giorgio armani

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