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Posts Tagged ‘jordanhead’

On est d’accord, c’est le genre de truc que tu ne mettras jamais dans la rue parce qu’il est trop gros, et que les gens vont te charrier en pensant que c’est une chaîne en plastique achetée aux Puces de Clicli. Sans se douter qu’il s’agit en fait d’un pendentif représentant la Jordan XI (« Space Jam » pour les intimes) numéroté et limité à 1996 exemplaires pour faire un clin d’oeil à l’année de sortie, et qu’il est aussi possible de l’utiliser en porte clés.

La définition même de l’achat compulsif, et de l’accessoire qui te fait passer pour un dingue auprès de ta famille. Mais j’ai envie de dire que je m’en fous, parce que selon mes propres critères de mec qui voue un véritable culte à Jordan, c’est un objet tout simplement indispensable.

Pour voir plus de photos du pendentif Jordan XI, vous pouvez cliquer pour (suite…)

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On va pas se mentir: la Jordan II est de loin la paire la moins appréciée des fans et donc la seule à rester des semaines entières dans les présentoirs des shops, sûrement parce qu’elle est pas très belle et qu’elle est beaucoup moins travaillée que les autres. Toujours est il qu’elle reste indispensable pour les jordanheads, et que j’étais bien emmerdé entre mon envie d’étoffer ma collection personnelle et mon dégoût profond pour ce modèle que seul Eminem semble adorer (et vous avez qu’à regarder la dégaine du Slim Shady, tout est dit).

Mais grâce au modèle Black & White prévu pour la fin du mois d’octobre, ce débat est de l’histoire ancienne, on peut enfin acheter une paire de II sans avoir l’impression de jeter de l’argent en l’air. Bon, on dirait encore qu’il y a une semelle compensée et on ne comprend pas trop ce que la peau de serpent vient faire au milieu de tout ça, mais le modèle est sobre et portable, et c’est déjà pas mal pour une paire qui n’a pas été dessinée par Tinker Hatfield.

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Après la très réussie Silver Collection qui célébrait les 25 ans d’existence des baskets qui font de nous des hommes pauvres mais riches de coeur et de style, Jordan Brand revient avec une énième réédition de tous les modèles sortis jusqu’à présent, baptisée For the Love of the Game. Et cette fois ci, la sobriété du blanc et argenté est remplacée par un bleu improbable.

Alors oui, ça va permettre de matcher avec les vieux maillots North Carolina, mais ces modèles ne sont franchement pas indispensables, et selon les images on croirait presque que ce sont des retouches Photoshop ratées. Et je ne parle même pas des modèles Lasers, qui sont tout simplement horribles et dont le caractère ultra collector ne justifie pas le probable prix exhorbitant. Alors à moins d’être un collectionneur ultime, vous pouvez passer votre chemin et garder votre argent et vos forces pour la sortie des Jordan VII Olympics et des XI cool grey. Vous allez en avoir besoin.

Pour voir tous les modèles de la collection Jordan – For the Love of the Game en version normale et Laser, vous pouvez cliquer pour (suite…)

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Les hommes de 40 ans achètent une Porsche, les hommes de ma génération achètent des Jordans. Et selon la génération, le modèle varie: les DA fan de street art ne jurent que par les I, les inconditionnels de new jack idolâtrent les III, tout le monde se fout des II, et les IV remportent l’adhésion d’une bonne partie des sneakerheads.

Mais pour moi, les Jordans VI ne sont pas qu’une paire de Jordan. Ce sont LES Jordans. Celles qui crystallisent l’esssence du joueur et symbolisent toute une collection. Celles que je n’ai jamais eues, que je désire depuis le mercredi et qui ont illuminé mon samedi. Respirer le nubuck délicat des VI, c’est retrouver l’odeur du désir inassouvi, l’adrénaline quand on volait le lace-lock rouge qui serre les lacets au Décathlon pour le mettre sur des Adidas Torsion, la collection de languettes et de systèmes Pump arrachés aux paires avant de les jeter à la poubelle au bout d’un an parce qu’un pied ça grandit vite, le papier glacé de 5 Majeur et de Mondial Basket. C’est remettre au goût du jour l’éternel débat Jordan vs Magic, s’inventer des exploits sportifs au stade municipal, penser à tirer la langue comme Michael quand on fait un double pas dans la raquette.

Oxmo Puccino disait que personne ne guérit de son enfance. Peut être. Mais rien ne nous empêche de la racheter.

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