Après la très réussie Silver Collection qui célébrait les 25 ans d’existence des baskets qui font de nous des hommes pauvres mais riches de coeur et de style, Jordan Brand revient avec une énième réédition de tous les modèles sortis jusqu’à présent, baptisée For the Love of the Game. Et cette fois ci, la sobriété du blanc et argenté est remplacée par un bleu improbable.
Alors oui, ça va permettre de matcher avec les vieux maillots North Carolina, mais ces modèles ne sont franchement pas indispensables, et selon les images on croirait presque que ce sont des retouches Photoshop ratées. Et je ne parle même pas des modèles Lasers, qui sont tout simplement horribles et dont le caractère ultra collector ne justifie pas le probable prix exhorbitant. Alors à moins d’être un collectionneur ultime, vous pouvez passer votre chemin et garder votre argent et vos forces pour la sortie des Jordan VII Olympics et des XI cool grey. Vous allez en avoir besoin.
Pour voir tous les modèles de la collection Jordan – For the Love of the Game en version normale et Laser, vous pouvez cliquer pour (suite…)
Je veux bien qu’il y ait des modèles iconiques qui inspirent, des références ancrées dans l’inconscient collectif, des ré-interprétations personnelles de grands classiques. Mais là, je suis obligé de crier au viol en réunion. Non seulement pour le nom de ce modèle (Avenger, qui racole en espérant séduire la bande de fans frustrés de devoir attendre 2012 pour voir sur grand écran l’équipe de héros dirigée par Captain America), mais aussi pour le design global de ces Supra dessinées par Erik Ellington.
C’est comme s’il avait kidnappé une paire de Jordan IV et une paire de Reebok Workout Low, qu’il les avait séquestrées dans une cave pour les forcer à avoir des rapports sexuels pendant 6 mois, et que le fruit de leur union contre nature avait donné la Avenger. Alors même si le résultat n’est pas si horrible et que des contrefacteurs chinois sont capables de créations bien pires, je ne peux pas cautionner ce modèle. C’est trop pour moi.
L’avantage avec les longs weekend pluvieux de mai, c’est qu’ils permettent de squatter les jeux vidéo qu’on a jamais le temps de finir en semaine. Et en ce qui me concerne, en ce moment je passe mes nuits et mes jours de repos à exterminer des zombies ou des karatékas solitaires, passant de Resident Evil 5 à Street Fighter IV au gré de mes pauses repas.
Ce qui est cool, c’est que lorsque je transpire trop à cause des hurlements des cobayes d’Umbrella Corp. qui courent dans mon dos et me lancent des flèches enflammées, je peux toujours diminuer l’adrénaline qui court dans mon corps en me déchirant les pouces à passer des Ultras ou des Shoryuken sur SF4 (en attendant d’avoir un Fightpad Madcatz). D’ailleurs, lorsque j’aurai enfin ma connexion Internet, je vous filerai mon Gamer Tag sur le X-Box Live et on pourra voir si vous êtes un noob et que vous prenez Ken ou pas, et passer de longues heures à essayer de départager Akuma et Sagat.
En tout cas, si vous voulez devenir incollable (et même très fort) à SF4, je ne saurai que trop vous recommander de lire l’excellent guide de Monsieur Lâm. Et si vous voulez rigoler un bon coup, jetez donc un oeil aux vidéos extraordinaires de Ken Bogard (contraction de Ken de SF et Bogard de Fatal Fury), qui commente dans les conditions de direct les matches de Street Fighter joués en ligne. Un très grand moment, parce qu’en plus il est loin d’être mauvais dans cet exercice.
Ah, et en passant, ne vous inquiétez pas pour les problèmes d’affichage de RE5 (c’est un bug de programmation irréparable), et si vous êtes coincés dans le jeu, je vous conseille de lire les soluces (bouuuuh les tricheurs) de WikiAstuces ou de SuperSoluce, surtout si vous en avez marre de vous faire allumer par l’Uruboros du chapitre 5 qu’il faut tuer au lance flamme. Allez hop, j’y retourne, Sheva est en galère avec un Majini un peu trop agressif.
The Yellow Kid 