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Posts Tagged ‘idée’

Quand je suis en galère d’inspiration et que je ne sais plus trop dans quelle direction aller, j’aime bien regarder des vidéos avec des génies. Pour me rappeler qu’il y a des gens plus que brillants sur Terre et qu’en travaillant sans relâche, je pourrai peut être un jour arriver au niveau de leur ongle du petit doigt de pied. Et lorsqu’on parle de génies, impossible de ne pas évoquer le TED, la conférence mondiale annuelle qui a pour but d’améliorer le monde en réunissant les meilleurs membres de l’espèce humaine.

Chaque intervenant présente un projet ou une idée pendant 20 minutes, et le public présent détermine quelle action mérite le soutien de tous les autres participants. Le dernier lauréat en date est JR, qui a reçu le TED Prize il y a quelques jours pour son projet Inside Out et dont le discours d’acceptation m’a donné envie de de pleurer. Aussi bien à cause de la puissance de son oeuvre que de son accent anglais catastrophique, soyons francs.

Mais le discours qui m’a le plus traumatisé et que je regarde régulièrement est celui de JJ Abrams (créateur de la série Lost entre autre) en 2007, qui évoque la boîte de magie que lui a offert son grand père lorsqu’il était enfant. Boîte qu’il n’a jamais osé ouvrir, et qu’il gardera scellée jusqu’à sa mort. Et quand il explique la raison de ce geste avec une intonation de nerd ultra stressé qui prie pour que le calvaire s’arrête rapidement, on a juste envie de se lever et d’applaudir.

Version sous titrée en français si vous cliquez ici

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J’avais plein de trucs à écrire, mais je sais pas par où commencer. J’ai noté plein d’idées pourtant cette semaine, mais il n’y a pas eu de déclic qui lie le tout, de fil conducteur qui permet d’assembler les éléments comme un robot géant de Power Rangers. Je voulais parler de Judd Apatow, des expressions toutes faites qui perdent leur sens à force d’être employées à tort et à travers, de l’utilité méconnue des post it, de l’hypocrisie infinie qui se cache dans la phrase « J’espère que ça va s’arranger », de ma nouvelle paire de New Balance, des filles super moches qui ont des voix vraiment sexy. J’ai aussi tenté de m’expliquer pourquoi les gars qui ont un piercing au sourcil mettent tout le temps des bonnets avec une visière en hiver, comme si c’était une combinaison règlementaire. A un moment j’ai même pensé déverser ma haine des gens qui ont réussi à m’écoeurer des Jordan III à force de les voir partout, tout en digressant sur l’énorme bordel incompréhensible qu’est devenu Naruto, impossible de suivre l’action avec les milliers de nouveaux personnages et les noms japonais dont la traduction change à chaque chapitre.

Habituellement de cette masse difforme de concepts jaillit un dénominateur commun mais là, tout ce qu’il en ressort, c’est que je déverse pas mal de conneries quand même. A la limite quand j’arrive à insuffler un peu de rythme ça décolle parfois, je me laisse porter sans trop réfléchir, les phrases s’enchaînent plus ou moins facilement et parviennent à donner l’illusion d’un texte construit, de la poudre aux yeux à défaut de la mettre dans le nez. Mais soyons francs, depuis tout à l’heure je rame plus que les jumeaux Winklevoss et personne n’est dupe. Le pire dans tout ça c’est que je ne vais pas reléguer ce post au rang des brouillons qui ne verront jamais la lumière d’un écran d’ordinateur, je vais quand même le publier, et l’exposer à la lapidation par commentaires. C’est un peu comme vous montrer la chaussette trouée cachée par les Jordan, vous parler avec l’haleine fétide du matin ou vous ouvrir la porte en pyjama avec la vaisselle entassée dans l’évier, ça ne se fait pas. Et dans des moments comme celui là, je me dis qu’on est vraiment devenus intimes.

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Je la vois, dans son coin, rongée par les contradictions. Essayer de ne pas attirer l’attention et en même temps, hurler en silence pour capter mon regard. Elle ne comprend pas pourquoi le défilé continue sans qu’elle parvienne à y trouver sa place, elle a l’impression d’avoir tout ce qu’il faut pourtant. Elle ne sait pas que je pense souvent à elle, souvent sans m’en rendre compte, attendant que son image soit tellement intense qu’elle brûle mes neurones. Elle m’accompagne avant de dormir, lorsque je mange, lorsque je prends ma douche, lorsque je parcours mon téléphone. Je la vois maudire ses rivales, rongée par la jalousie mais l’estomac noué par la crainte que ce soit finalement son tour, et qu’elle ne soit pas à la hauteur. Elle s’invente des excuses, se trouve inintéressante, déjà vue, trop commune, pas assez grandiose. Elle regarde ce manège incessant de loin, se compare, pleure, se moque, ne comprend pas pourquoi je perds mon temps avec la dépressive du vendredi ou avec celle qui ne m’offre que des moments de solitude. Puis elle craint de devenir l’un de ces regrets qu’on traîne jusqu’à l’oubli, ce goût d’inachevé qui disparait sans qu’on s’en rende vraiment compte. Elle aimerait avoir le courage de bousculer les autres, se frayer un chemin parmi la masse. Ne faire qu’une avec moi, se dessiner sous mes doigts une fois la nuit tombée. Sortir de ma tête, s’allonger sur du papier numérique et vivre sa vie. Rejoindre les rangs de celles qui portent mon nom pour l’éternité. Enfin, ne plus être une simple idée notée pour plus tard.

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Mon Blackberry a une fâcheuse tendance à effacer mes brouillons et mes notes. Lorsque j’ai une idée, je la répète en boucle dans ma tête jusqu’à ce que je puisse la noter sur mon téléphone, parce que je sais que je l’aurai oubliée d’ici 10 minutes. Parce que ce n’est pas facile de capturer un papillon avec un filet, surtout lorsqu’il est troué. Mes boîtes mail et SMS sont donc remplies de messages inachevés et confus, qui disparaissent lorsqu’on les met de côté trop longtemps. Jolie métaphore de la vie je trouve.

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A chaque fois qu’il neige, je me dis qu’en fait on vit dans une grosse boule transparente que quelqu’un a secoué pour voir des bouts de nuages froids se laisser tomber sur nos têtes. Alors forcément, je me demande ensuite si la personne qui s’amuse à nous regarder glisser à cause du verglas vit elle même dans un monde où il neige parfois, et est ce qu’il existe une force supérieure qui parvient à le secouer lui aussi à intervalles réguliers. Un monde dans un monde façon « Inception », ou comme dans ce générique des Simpsons où ils font un zoom arrière à travers les galaxies et les atomes, pour terminer sur les cheveux d’Homer qui rote.

Quand il neige, je me dis aussi que « Batman Returns » de Tim Burton était un putain de film quand même, par associations qui ne sont logiques que dans mon cerveau, où « flocons » rime avec « Oswald Copplebot sur un canard géant avec des mitraillettes ». Normal. Je repense aussi à ma cagoule bleue façon Fatal Bazooka que je détestais porter parce qu’elle me grattait les oreilles, enfin, c’est une excuse comme une autre pour éviter d’avoir l’air ridicule. Je me souviens du cul glacé à force de tomber sur la patinoire, de « Knights of the Round » en borne d’arcade et des dizaines de francs que j’ai claqué avant de perdre contre Garibaldi et son armure dorée trop énervante, du carrelage tellement froid que tu sens le moindre joint te déchirer l’épaule pendant une coupole.

Puis sans trop savoir pourquoi, je me retrouve au milieu de la forteresse de solitude de Kal-El, et il faut avouer que ça a une autre gueule que leurs bars de glace hype où le glaçon est à 30 euros. Le genre d’endroit où je pourrais vivre, peut être que je viens de Krypton moi aussi après tout. D’ailleurs si c’est le cas il serait temps que mes pouvoirs se manifestent, je dois aider un pote à déménager ce weekend. Et invariablement, c’est le moment que la pluie choisit pour tout effacer, faire fondre les images pour faire apparaître la réalité. Comme si la magie était condamnée à ne durer qu’un instant furtif, tant pis pour toi si tu l’as ratée. Et c’est surtout con parce que j’ai mis des baskets en daim aujourd’hui, elles vont souffrir. Foutu hiver.

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En ce moment, j’ai trop d’idées en tête. Mon Blackberry regorge de brouillons que je sauvegarde régulièrement par peur qu’ils ne s’effacent, j’ai un nouveau concept toutes les 10 minutes et je m’empêche d’allumer mon ordinateur à 3h du mat’ pour mettre en ligne 5 posts d’affilée. Bon, dans le dernier cas la fatigue aide beaucoup, j’avoue. Alors oui, il y a du bon et du moins bon, mais c’est comme si j’étais constamment sous la douche (ceux qui lisent les éditos depuis le début savent), l’inspiration me tombe dessus et me viole sans crier gare St Lazare (exemple parfait de « moins bon »). Et le problème, c’est que je ne sais pas par où commencer.

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EDIT du 28.09.10: Pour tous ceux qui se retrouveraient à lire ce post parce qu’ils ont cliqué sur un lien posté sur le site de Têtu, 20 minutes ou le blog Big Browser hébergé sur LeMonde.fr (merci pour les citations au passage, je suis flatté), soyez les bienvenus. Et faites moi une faveur s’il vous plaît, lisez avec attention ce que j’ai écrit, remettez les extraits cités dans leur contexte, et vous vous rendrez compte qu’on m’a prêté des interprétations et des idées qui ne sont pas les miennes. Mais après tout c’est de bonne guerre, et comme je le disais, c’est même une forme de consécration pour moi. Je fais enfin partie de ceux qui peuvent râler contre les médias, je peux mourir heureux.

Depuis ce matin, le petit monde hip hop est tout agité. Pas par une énième mort d’un rappeur ou par l’incarcération d’un artiste suffisamment bête pour se faire attraper, non, mais par une simple interview de la Sexion d’Assaut dans le magazine International Hip Hop. Sans savoir si elle est vraie ou pas d’ailleurs.

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En ce moment, je n’ai le temps de rien. Mettez ça sur le compte de la rentrée, du manque de repos, de l’hyperactivité incontrôlée ou de la flemme automnale mais le résultat reste le même, je pense à des milliards de choses et je n’en fais pas la moitié, et je me couche chaque soir avec une sensation de frustration. Et avec une furieuse envie d’acheter le temps que vous perdez ou que vous trouvez trop long.

Des fois, je ressens presque le besoin de me lever au milieu de la nuit, de regarder un DVD pendant que je lis un livre, que je fais la vaisselle et nettoie ma salle de bain, tout en notant des brouillons de post et en récupérant des succès sur Xbox (et encore, c’est que la nuit ça). Mais la plupart du temps, au mieux j’entrouvre les yeux, je vois l’heure, je crache une insulte dans le vent, je fais un petit prout que j’enferme sous les draps et je me rendors, pour me réveiller 50min après l’horaire idéal (soit 5 alarmes trop tard, vive les micro-sommeils matinaux de 10min).

En fait, si je devais expliquer l’état de mon cerveau en ce moment, ça donnerait quelque chose comme ça:

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Je sais ce que vous vous dites, parce qu’on pense tous pareil: pourquoi j’irais mettre des milliers d’euros dans une lampe que je pourrais fabriquer moi-même? Moi aussi j’ai des vieilles figurines qui traînent dans mon armoire à souvenirs chez mes parents, je les prends, je les colle, je peins le tout en doré, je rajoute un abat-jour Ikéa et le tour est joué.

Sauf que vous êtes surement comme moi, vous le faites pas parce que vous êtes une flemme et que vous avez plein d’autres choses passionnantes à faire le dimanche après midi plutôt que de vous prendre pour Valérie Damidot. C’est vrai quoi, combien de fois vous vous êtes dit que vous alliez faire un Space Invader avec des carreaux de chez Leroy Merlin, avant de remettre ça au weekend d’après?

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Chaque vendredi c’est la même chose: je regarde les heures passer en me demandant de quoi je vais bien pouvoir parler dans mon édito. Lorsque je cale vraiment, je ressors ma technique durement travaillée quand j’étais gamin, je me fais tout petit en espérant que personne ne me voit et je m’enfuis jusqu’au lundi, en couvrant mes yeux avec mes mains pour être invisible. Mais ça utilise pas mal de chakra et c’est pas très fiable comme subterfuge, donc en général je mets mon casque, je choisis un son que j’écoute en boucle et je cherche un thème. Dans tous les sens. Je guette le moindre bout de fil qui dépasse et je tire dessus, en espérant qu’il me permette de broder un peu. Parfois il casse, parfois il se déroule, impossible de prévoir à l’avance car on ne sait jamais ce que l’on va trouver lorsqu’on regarde à l’intérieur de soi chaque semaine. Et lorsque ce que je vois ne me plait pas, je referme vite derrière en moi en espérant qu’une idée ou un souvenir indésirable n’a pas mis son pied en travers pour coincer la porte. Faudra que je demande à Mr Cobb quelques conseils là dessus d’ailleurs.

Il y a des soirs où c’est presque une punition pour moi, j’angoisse, si je rentre sans avoir écrit un édito mes potes vont me crier dessus, Twitter va se liguer pour m’anéantir et les mails de mécontentement vont s’abattre sur moi en 3D. Alors je cherche encore, et tout ce qui me vient à l’esprit, ce sont toujours les détails. Ma mémoire fonctionne un peu comme un blog: je passe en revue les miniatures, je clique sur « Lire la suite » et tout se déverse dans ma tête. Tout se mélange aussi, un peu comme le Danao artisanal de ma grand mère, qui versait du lait et du jus d’orange dans le même verre et secouait fort, « Qu’est ce qui ya? C’est exactement pareil, bois ». Des souvenirs remplacés par des détails. L’énorme peinture à la main du Silver Surfer (Norin Rad pour les vrais) sur le mur de la chambre de mon oncle, sa minuscule machine à sous qui fonctionnait sans pièces, les escaliers défoncés qui m’arrivaient au genou, les boules de riz blanc grillé que mon grand père formait à la main et qu’on appelait des souris, le meilleur plat du monde. Ca fait longtemps que j’ai pas mangé de souris, ça me manque.

Il y avait aussi les 2h de route pour aller chez mon parrain. Quand t’es jeune, 2h de route c’est le bout du monde, tu prévois toujours des dizaines de livres même si tu sais que tu vas vomir à la deuxième page, et tu ne montes pas à l’arrière sans un sachet de provisions, il en va du bon déroulement de ton expédition. Evidemment, je faisais partie de ceux qui avaient fouetté la moitié des vivres avant le premier péage, question de survie en milieu hostile. En creusant un peu, je reverrai aussi le mini panier de basket (hauteur 1m97, ballon Bulls et Lakers et alley hoop systématique), mais aussi le bol de soupe obligatoire avant la portion de pizza, le gant Cosmocats de mon cousin dont je doute encore de l’existence tellement j’étais jaloux de ne pas pouvoir me déguiser en Starlion moi aussi, le mercredi matin à l’agence, les languettes de baskets découpées comme des trophées, les VHS Dragon Ball, les katanas en bois plein d’échardes, les trous dans les murs bouchés avec du papier et les peluches usées au fond du tiroir. Encore et toujours les détails. On ne sait jamais sur quoi on va tomber lorsqu’on tire un fil mais après tout, chaque détail prend de la valeur quand plus rien n’a de sens.

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