Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘génération Y’

Dernière partie de ma (longue) sélection, qui regroupe mes posts préférés de 2010. Cette année, Guru est mort (RIP Guru), et ça nous a permis de nous rappeler qu’avant lui, il y a eu 2Pac (Je refuse de célébrer l’anniversaire de la mort de 2Pac) et aussi Aaliyah (Le jour où j’ai failli rencontrer Aaliyah). A ce rythme là nous n’aurons bientôt plus d’idoles, juste des hommages annuels à rendre à la grande famille musicale, au sens propre et figuré (Une famille en or).

(suite…)

Read Full Post »

Quand on parle des 90’s et des objets iconiques qui nous ont marqué à vie, les avis divergent souvent en matière de baskets (Jordan, Pump ou Torsion) et de consoles (Super Nintendo ou Megadrive). Mais quand on en vient aux téléphones, tout le monde s’accorde à dire que le portable qui nous a mis une claque phénoménale lors de sa sortie en 1996, c’est le Motorola StarTAC. Et comme le high tech vieillit mal et qu’un téléphone peut être mis à la poubelle au bout de 2 ans si tu es chanceux (sauf le Nokia 3310 immortel, respect), impossible en 2010 de se la raconter avec un modèle d’époque et sa sonnerie stridente.

Sauf que grâce à Lëkki, on peut désormais ressortir un StarTAC en parfait état de marche, avec une coque customisée et repeinte en fluo. Par contre ne vous attendez pas à des applis dans tous les sens et un écran tactile 800 milliards de pixels, ici on fait dans le vintage pur, où tu peux seulement téléphoner et envoyer des textos en appuyant 3 fois sur la touche 3 pour avoir un « F » sur ton écran monochrome.

Le genre d’accessoire qu’on va tous s’empresser d’acheter, comme les connards d’enfants de la Génération Y que nous sommes. Sans pour autant jeter le BlackBerry à la poubelle non plus, car la nostalgie s’arrête là où commence l’addiction quotidienne.

Dispo ici pour 139 euros (et cherchez pas de feinte avec un abonnement)

Read Full Post »

Il paraît que je fais partie de ce que les vieux appellent la Génération Y. De ces jeunes qui sont l’avenir de leurs parents et qui s’en moquent, trop occupés à essayer de rattraper ce qui est déjà derrière eux et pas pressés une seule seconde d’inverser la hiérarchie familiale. Génération Y, élevée aux séries B et aux films X. Persuadée depuis son enfance que les globules rouges portent une longue barbe banche et que les microbes sont petits et roux, qu’un ballon de foot bien frappé peut couper en deux une vague, et qu’une carte à jouer peut se planter dans un mur de béton si on la lance correctement. Génération nostalgique avant d’avoir vécu, perdue dans des souvenirs que la peur de vieillir rend chaque fois un peu plus beaux, parce qu’un peu plus éloignés de la réalité. Nostalgique mais impatiente, sans comprendre pourquoi puisqu’elle n’attend plus rien, à force d’entendre qu’elle est celle qui va morfler et va galérer, elle finit par le croire. Génération Y, qui passe de bras en bras, qu’ils soient professionnels ou amoureux, comment t’attacher quand tu es passé du bisou au fond de la cour au mariage forcé avec le Sida, l’Hépatite B, la crise et le chômage? Génération qui partage les mêmes codes sans se connaître, qui se reconnaît sans se parler, qui se parle sans se voir et ne se voit pas dans l’avenir. Qui connaît par coeur les films de science fiction mais est incapable d’imaginer son futur.

Génération qui craint de perdre ses aînés mais préfère ne pas y penser, un texto pour la fête des grands mères c’est suffisant, toute façon elles savent pas lire les textos, les vieux comprennent rien et nous soulent, ils vont pas assez vite. Génération Y, passée experte dans l’art de se déculpabiliser, d’appeler les excuses des « raisons », et de trouver des raisons de pas appeler. Ne pas s’excuser, ne pas se retourner, le jeu continue, la Génération Y veut voler de ses propres ailes pour mieux les brûler, sans raison valable et jamais très loin des parents. Génération qui a grandi dans le terrain vague du coin, pénalty avec une grosse pierre, frisbee avec une branche, on rentre manger un sandwich beurre + cacao en poudre. Génération engrossée aux hormones, au Tang et à la vache folle, heureusement que le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière suisse, sinon la Génération Y ressemblerait aux mecs dans V. Génération qui aime les gros seins à cause des sauveteurs californiens et des sitcoms AB, finalement le nuage radioactif c’est peut être pas si mal. Génération déjà trop vieille, les petits qui poussent derrière sont déjà en Equipe de France et remplissent des salles de concert, merde, à quel moment on a raté le coche? Trop vieille, mais trop jeune pour se poser, pour nouer seul une cravate, si je me couche à 5h c’est pas pour changer une couche, je sais à peine m’occuper de moi alors comment je pourrais m’occuper de toi et de ce bout de nous? Les histoires les plus belles sont les plus compliquées alors on enchaîne les histoires simples, jusqu’à ce que la beauté de la complexité nous tombe sur le coin de la joue dans un bisou volé. Génération romantique qui s’assume pas, qui se dévoile en criant et ne pleure que lorsqu’il fait assez sombre. Génération Y, qui espère devenir un X-Man grâce aux vitamines C, encore dans tes BD hein, mais qu’est ce que tu vas devenir? Génération d’incapables, capable de parler d’elle pendant des heures, sans jamais se livrer au final.

Read Full Post »