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Posts Tagged ‘franchise’

Les cainris sont trop forts. Pendant que tout le monde se demandait si Ben Laden était vraiment mort et où était sa dépouille, les gars de Disney ont déposé une nouvelle marque, 24h seulement après l’annonce officielle d’Obama. Son nom? Seal Team 6. Oui, comme les nouveaux héros nationaux qui ont abattu le terroriste le plus célèbre du monde. L’opportunisme à son meilleur, l’intelligence commerciale dans toute sa splendeur et avouons-le, la crevardise à l’état brut.

De l’équipe d’élite dont l’existence est niée par le Gouvernement à la série de jouets + peluches + déguisements + jeux vidéos, il n’y a qu’un pas, que Disney a franchi aussi furtivement qu’un commando. Vous pouvez déjà vous préparer à reverser des droits d’auteur la prochaine fois que vous ferez une blague sur Twitter, et à payer 10 euros pour voir The Rock et Miley Cyrus dans « Seal Team 6 Saves Xmas », sur vos écrans en 2012. Nothing personal, strictly business.

Plus d’infos dans cet excellent article

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Ce n’est un secret pour personne: Spider-Man 4 sera un reboot de la franchise, on efface tout et on recommence, comme si tout ce qui c’était passé avant n’avait jamais existé. Un peu comme lorsque tu déménages ou que tu trouves une nouvelle meuf. Comme à chaque annonce d’un nouveau film de super héros, on sait pas trop quoi penser au début, on fantasme et fabule sur le potentiel casting, les ennemis et les costumes retenus. Jusqu’à ce que les premières images filtrent et qu’on ait tous envie de se tailler les veines. Plus ou moins profondément selon les cas, le niveau entraînant la mort brutale ayant été atteint avec les photos des costumes de « X-Men: First Class ». Certes, un fanboy qui se respecte trouve toujours le moyen de râler mais a priori, le prochain Spider-Man devrait se placer parmi les films Marvel les moins catastrophiques (prions pour que l’avenir me donne raison). Reste que pour moi, les studios ont quand même fait une erreur en choisissant cette option. Parce qu’en réfléchissant bien, il y avait au moins 5 raisons de militer pour que Christopher Nolan et son frère adaptent la saga du clone de Spider-Man au cinéma.

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Star Wars, ou l’art de récupérer tout notre argent grâce à des milliards de trucs dont on n’aurait pas soupçonné qu’ils puissent un jour exister. Franchement, faire un livre de 200 pages uniquement composé de graffs inspirés par l’univers qui a donné à George Lucas un statut quasi-divin, il fallait y penser quand même. Et le pire dans tout ça c’est qu’on va se faire avoir comme des bleus en Afrique du Sud, on va vite chercher sur Google en espérant qu’il reste encore un « Graff Wars » en stock quelque part et on va être heureux de donner nos 40 euros hors shipping. Sauf qu’a priori le bouquin est déjà sold out, et que vous venez de vous créer une obsession basée sur une frustration qui n’existait pas il y a moins de 30 secondes. Les cainris sont vraiment trop forts.

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Réalisé pour convaincre les studios de relancer au cinéma la franchise Mortal Kombat complètement bousillée par Christophe Lambert, le trailer de 8 minutes « Mortal Kombat: Rebirth » met en avant Scorpion, Jax (Michael Jai White, qui a déjà saccagé Spawn), Sonya Blade, Shang Tsung, Johnny Cage, Baraka et Reptile.

Ambiance sombre, moderne et presque réaliste, on est pas loin de croire que le résultat pourrait être cool. Mais ça, c’est avant de se rappeler que Mortal Kombat est avant tout synonyme d’Autre Monde, de tournoi mortel d’arts martiaux, d’uppercut qui envoie à 12m du sol, de boules de glace, de dieu chinois qui tire des éclairs, de monstre à 4 bras et du fameux « FINISH HIM », qui donne envie d’être violent lorsqu’on a une manette entre les mains mais qui donne surtout envie de rigoler quand il devient une réplique de film.

En même temps, ils pourront jamais faire pire que le premier film. Sauf s’ils décident de garder le sosie de Steven Seagal pour le rôle de Shang Tsung, qu’ils retiennent Hugh Jackman pour jouer Raiden et qu’ils prennent Justin Bieber pour faire Liu Kang.

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Raimi, c’est fini. Tobey aussi. Alors qu’on était tous impatient d’avoir plus d’infos sur Spiderman 4, surtout depuis que John Malkovitch avait annoncé qu’il incarnerait le Vautour, la nouvelle est tombée en début de semaine: Sony annule tout, vire Sam Raimi et Tobey Maguire pour divergences d’opinion, et relance la franchise avec un reboot complet. Dans une ambiance festivement hypocrite, où la langue de bois, les amabilités et la gratitude pour le chemin parcouru ensemble sonnent aussi creux qu’une aiguille.

Si j’ai mis du temps à vous en parler, c’est que j’étais trop occupé à en débattre par mail avec des fanboys qualifiés, à digérer la news et à savoir comment la prendre. Parce que franchement, à part un troisième volet catastrophique, la franchise Spiderman reste la mieux exploitée, et peut être l’adaptation la plus réussie jusqu’à présent (insérez le débat ici). Alors pourquoi changer une équipe qui gagne? Ok, Sam Raimi est à bout de souffle et un coup de fouet injecterait un peu de fraîcheur et relancerait sûrement la série mais en général, on sait ce qu’on perd, jamais ce qu’on gagne. Surtout lorsqu’on voit les noms des potentiels réalisateurs remplaçants (insérez le débat ici), et que l’adaptation cinématographique d’un comic dépend énormément des goûts du réalisateur et du scénariste, et de leur arc préféré (un arc étant une intrigue de fond s’étalant sur plusieurs épisodes). Alors forcément, on se demande si on va avoir droit à une version Ultimate, à un film beaucoup plus proche des origines avec une Gwen Stacy plus exploitée, ou à une adaptation de Spiderman 2099 (non je déconne).

Et je ne parle même pas des acteurs qui pourraient reprendre le rôle de Peter Parker (insérez le débat ici). Si l’on en croit les déclarations officielles de Sony, le film devrait mettre en avant un Spidey lycéen, donc relativement jeune, et les noms de Robert Pattinson (Twilight), Daniel Radcliffe (Harry Potter) ou encore Zac Efron (High School Musical) ont logiquement commencé à être évoqués. De quoi donner la nausée. Et donner au passage une occasion de se défouler à tous ceux qui s’identifient à Parker, et qui rêveraient d’avoir son courage, son humour et son assurance alors qu’ils n’ont que la timidité maladive et la maladresse légendaire de leur idole, tapis derrière leur écran et balançant des répliques stériles via une toile d’un autre genre.

Alors en attendant d’être fixés et de commencer à angoisser ou pas, on peut se consoler en se disant que Stan Lee en personne approuve cette remise à plat et apporte son soutien inconditionnel à la prochaine équipe en charge de combler les attentes complexes des spectateurs du monde entier. En même temps, du moment qu’il a son cameo (apparition éclair pendant le film) et son chèque en tant que créateur du personnage, je crois qu’il s’en fout un peu de savoir qui va adapter quelle période de la vie du monte-en-l’air. Et c’est peut être lui qui a raison dans le fond.

Mais qu’est ce que je raconte? Faites un film qui défonce bordel, et faites pas chier avec vos continuités inutiles!

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Il paraît qu’en amour, 3 c’est mieux que 2. Ben quand j’ai regardé X-Men 3: L’affrontement final sur TF1 hier soir, j’ai plutôt eu la sensation de m’être fait sauvagement violer à vrai dire, et qui plus est une seconde fois, la première ayant eu lieu dans un obscur cinéma du nord de Paris. En même temps, fallait s’y attendre: 3 est le chiffre maudit des films de super-héros.

Vous voulez des exemples? Ok. Spiderman 3: le Super Bouffon (fils du Bouffon Vert) ne rime à rien, Venom n’a pas le charisme espéré, l’Homme Sable pourtant techniquement impressionant est aussi lisse qu’une plage de Miami, et le scénario n’est qu’un prétexte à une débauche d’effets spéciaux lors de l’affrontement final improbable. Batman 3: après les deux chefs d’oeuvre de Tim Burton, Batman Forever débarque comme un poil pubien sur la soupe, avec son Double-Face maquillé comme une prostituée du Bois de Boulogne, son Riddler sosie de Desireless et son Batman que personne ne reconnaît malgré son bec de lièvre. Sans parler d’un scénario abominable qui tente de se rapprocher de la série des années 70 avec Adam West, le second degré involontaire et la tendresse des souvenirs en moins. Encore? X-Men 3: les libertés scénaristiques et la continuité invraisemblable me laissent sans voix. Charles Xavier, Scott Summers et Jean Grey meurent, Erik Lehnsherr et Raven Darkhölme perdent leurs pouvoirs, Hank McCoy est Ministre et membre de l’ONU, Caïn Marko n’est pas le demi-frère de Xavier. Et pourquoi pas Rémy LeBeau ventriloque, Nathaniel Essex cousin d’Elisabeth Braddock et James Howlett avec des ailes. On croit rêver.

Mais à bien y réfléchir, c’est sûrement une fatalité, un peu comme un album musical. Pour le premier, on vient de nulle part, personne ne nous attend à part les fans purs et durs qui cracheront quoiqu’il arrive sur le long métrage, parce la couleur des Sentinelles ne correspond pas ou que le Hulk d’Ultimates n’a pas les cheveux aussi courts, ou aussi longs, enfin bref. Il n’y a pas de pression, juste une envie de balancer sur grand écran les petites cases qui nous ont fait fantasmer pendant notre jeunesse, le besoin de réunir des amoureux d’histoires héroïques autour d’un divertissement efficace. Pour le deuxième, c’est autre chose, le premier a marché, le budget est plus conséquent, les fans ont réussi à rameuter leurs copines (lorsqu’ils en ont) ou leurs potes (lorsqu’ils en ont) qui trouvent que vendeur de BD, c’est pas un taf sérieux et qui ne comprennent pas que Superman et Wolverine, ce sont des univers différents, Marvel et DC, les mutants, tout ça quoi. Généralement, c’est l’état de grâce, le film qui allie fidélité au comic original et grand spectacle accessible, le block buster imparable, l’équilibre parfait. D’où un troisième opus raté, où l’argent fausse définitivement la balance, où les producteurs exigent toujours plus de monstres, d’ennemis, de combats, de Pow! et de Shazzam. Le flop, la fin d’une franchise, jusqu’à la prochaine décennie, où le cycle recommence.

Alors que faut-il espérer du prochain Batman de Christopher Nolan ou de l’hypothétique troisième volet des aventures de Tony Starks? Un Mandarin homme d’affaires voulant détruire le monde grâce à son iPhone? Un Homme Mystère qui piège des gens sur Facebook et lance des rayons lasers avec ses oreilles? Prions pour que je me trompe. Même si au final, j’ai beau me plaindre comme les milliers de fanboys en quête d’une éventuelle info sur quel méchant fera face à Peter Parker lors de son prochain combat, je me fais avoir à chaque fois. Je critique, l’impatience me ronge, je refuse pendant 30 secondes, puis je paie ma place et je souris bêtement dès le générique, l’oeil qui brille et les mains qui s’aggripent aux accoudoirs. Parce que de toute façon c’est pas grave, une mauvaise adaptation de comics, ça donne toujours matière à écrire et 10 ans à attendre une nouvelle version, c’est pas si long lorsqu’on aime inconditionnellement.

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Surement très énervé de voir que tous les joueurs NBA optent pour les Beats customisés aux couleurs de leur franchise, le staff de Skullcandy tente de contre-attaquer en sortant la collection « Player Series« , ligne de casques audio aux couleurs des six plus grands joueurs de la ligue professionnelle de basket américain.

Chaque écouteur se voit donc attribuer un numéro et les couleurs d’une équipe, et les 8 modèles réalisés mettent en avant Kobe Bryant, Dwyane Wade, Derrick Rose, Kevin Garnett, Dwight Howard et LeBron James (en attendant que d’autres sportifs participent à la collab). Reste à savoir si la suprématie des Beats de Dr.Dre va être ébranlée par ces gros bouts de plastique à la qualité sonore plus que discutable. En même temps, vu le prix, ils ne boxent pas trop dans la même catégorie.

Dispo ici pour environ 35 euros, et plus de photos des modèles si vous cliquez pour (suite…)

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