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Posts Tagged ‘footwork’

Je crois que c’est l’un des seuls trucs qui me feraient acheter un iPad 2 (sans parler du cas où je gagne au Loto bien sûr). Même si je reste persuadé que le jeu Red Bull BC one est loin d’être à la hauteur de mes attentes de B.Boy retraité. En tout cas, la possibilité d’avoir la technique de Hong10, le style de Ronnie et le T-Shirt LSA de Lilou donne envie de lâcher ses euros pour pouvoir taper en rythme sur son écran comme un fou, et de hurler « ooooooooooooh » à chaque footwork réussi et à chaque freeze calé sur la caisse claire. Je pense que je vais torturer mon pote et lui voler son iPod une fois le jeu téléchargé en fait, ça sera plus simple et plus économique. Et je vois déjà des petits malins qui vont dire que ce sera plus hip hop aussi. Nul.

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J’avais lu une fois qu’un enfant de 5 ans dépensait en moyenne 3 fois plus d’énergie qu’un adulte en une journée, à courir partout, poser des milliards de questions auxquelles on ne sait pas quoi répondre et se rouler par terre avec des amis imaginaires. Des chercheurs avaient établi que si une personne de 30 ans et de constitution moyenne effectuait exactement les mêmes mouvements, il serait épuisé au bout de quelques heures à peine. Et quand je vois le petit Lil Demon (rappelez vous de Freestyle Session Kid) enchaîner les passages techniques et physiques sans transpirer, pendant que son adversaire crache ses poumons et revient dans son coin au bout de 2 freezes, une vrille et une chute, je me dis que cette étude était peut être fondée après tout.

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Tous les danseurs vous le diront: le truc plus redouté qu’un kebab préparé par un chef qu’on ne connait pas, c’est ce fameux moment lors d’une réunion de famille où tout le monde te dit « allez, fais nous une démonstration ». Parce que la plupart du temps, c’est au cours d’un mariage, et que tu as mis ton seul et unique costume que tu traînes depuis des années. Celui là même que tu as acheté pour ton premier examen oral post-bac et que tu remets affectueusement même lorsque le pantalon te fait le cul de Suelyn Medeiros, ou le ventre de Sergent Garcia. Et qui va se déchirer comme une feuille morte à la seconde où ta main va toucher le sol pour lancer ta phase. Sauf que malheureusement, le danger ne porte pas toujours un masque clairement identifiable, et le moment de solitude peut frapper n’importe quand et n’importe où. Lors d’une soirée estivale entre potes par exemple.

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Il y a des films comme ça, qui te donnent l’impression que tu es un rebut de l’humanité, la dernière des merdes qui ne sert à rien et que tu n’as aucun talent, pas même celui d’arriver à retranscrire correctement la puissance de l’oeuvre que tu viens de te prendre en pleine tête. Et si en plus tu en enchaînes deux à la suite comme Julien Lepers, prépare toi à déprimer sérieusement. Du genre remise en question existentielle qui peut déboucher sur des changements de vie radicaux, style je me retire dans une montagne pendant 1 an loin de toute civilisation, pour pouvoir revenir et être le meilleur dans ma discipline. Soit dans la danse à cause de « Turn It Loose« , soit dans l’Art à cause de « Exit Through The Gift Shop« .

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Habituellement, je déteste regarder des battles où des gamins d’une dizaine d’années se roulent par terre sous les encouragements du public qui crie seulement parce qu’un « petit qui danse c’est trop meugnon », même s’il a l’air de faire une crise d’épilepsie mortelle.

Sauf que le battle Freestyle Session Kid (édition junior du mythique tournoi cainri) qui oppose Lil Demon de SkillMethodz (ceci explique cela) à Jalen est juste impressionnant. Musicalité, attitude, technique, endurance, les petits sont vraiment balèzes et mettent une grosse pression à pas mal de danseurs. Le seul truc qui est dommage, c’est qu’ils ont aussi pris la grosse tête comme leurs aînés et qu’ils râlent pour un rien. Génération surdouée, mais déjà bousillée.

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A mon époque, il y avait deux types de danseurs: ceux qui mettaient des survêtements, des baskets trouées et des débardeurs pour être à l’aise pendant leurs passages, et ceux qui pensaient que le style vestimentaire faisait partie intégrante d’un battle et pouvait donner un avantage psychologique dans un cercle.

La seconde catégorie était donc toujours au top, baskets neuves et souvent très rares, jeans, et casquette qui prenait cher dès qu’on enchaînait les freezes au sol. Et pour allier à la fois le style et le confort, il n’y avait pas un milliard de solutions: les Nike Huaraches étaient le modèle tout désigné. Basses pour les phases, hautes pour les footwork (ne me demandez pas pourquoi), les Huaraches étaient souvent en double dans l’armoire de tout B.Boy qui se respecte (une paire pour l’entraînement, une pour les battles).

Alors quand je vois l’infâme fusion hybride réalisée par Nike entre les Huaraches et les Air Max 90, je regrette ce temps béni où les Huaraches montantes noires en provenance de Los Angeles étaient le Saint Graal.

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Et pour les plus old school, ceux qui faisaient des coupoles au Trocadéro avec NTM en 89 ou qui étaient déjà dépassés lorsque Faire Kiffer les Anges a été diffusé, les Puma Suede restent le symbole absolu du break, revenues sur le devant du lino il y a quelques années lorsque c’était hype de mettre des fat laces sur tout et n’importe quoi.

D’où ce modèle dispo ici, qui rend un hommage grossier aux gros lacets et aux coloris originels des Suede, remplaçant au passage les lacets par un élastique. Et confirmant encore une fois que le break, c’était mieux avant.

Si vous voulez voir plus de photos des Nike Air Max Current Huarache et des Puma Suede « Fat Laces », vous pouvez cliquer pour (suite…)

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Depuis que le break existe et qu’on essaie de faire des enchaînements Thomas-coupole-vrille coude, on a tous fantasmé sur le potentiel guerrier de la danse. On a tous transpiré lorsqu’on a vu le premier trailer d’Only the Strong avec Marc Dacascos qui à l’époque démocratisait la capoeira, on a tous été choqués de voir Jackie Chan taper des phases sur une table dans Nicky Larson, et on a tous un pote qui a mis un coup de pied dans la tête d’un mec un peu trop au bord du cercle en faisant un freeze lors d’un battle.

Partant de ce postulat de base, et avec une volonté évidente d’abuser pour faire rêver les B.Boys du monde entier, le film thaïlandais Raging Phoenix permet à Jeeja Yanin, actrice adepte du taekwondo, de mélanger arts martiaux, break et acrobaties diverses dans un long métrage au scénario qui a l’air plus que maigre.

Mais au final, on s’en fout un peu, parce que le but reste quand même de voir de jolis mouvements, de déterminer quelle boxe de l’homme ivre est la plus efficace, d’être jaloux des danseurs français qui ont été engagés pour le film et d’admirer les muscles masculins de Roongtawan, championne asiatique de bobybuilding.

Et en tout cas, même si je ne tenterai jamais de ninety pendant une bagarre générale, je suis quand même convaincu que le break peut faire aussi mal que les arts martiaux. La preuve.

Via Seya

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