Les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de passer un peu de temps avec la famille qu’on ne voit pas souvent et en ce qui me concerne, de se souvenir des 30 ans de mon oncle où on a passé la soirée à jeter du papier toilette mouillé par dessus la porte des WC pendant que les gens vomissaient, ou encore de la maison du voisin repeinte en vert avec une bande de 1m10 de haut (on était pas plus grands que ça). C’est aussi le moment privilégié pour essayer de trier toutes les conneries que j’entasse dans ma chambre d’ado parce que ça ne rentre pas dans mon studio actuel et parce que je ne veux surtout rien jeter, pas même ce vieil agenda L’Etudiant rouge qui témoigne d’un glorieux passé de dessinateur. Et en fouillant dans cette masse difforme, je suis tombé sur des dossiers incroyables du genre à faire exploser les stats de WikiLeaks, dont un sublime texte que j’ai écrit alors que j’avais même pas 10 ans et que je me suis fait un plaisir de recopier sans aucune modification, afin de le commenter. Je pense que ça méritait bien cet honneur.
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Les grands moments de solitude
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L’édito de la fin de la semaine
Posted in Lifestyle, tagged 25 décembre, cadeau, famille, fete, fetes de fin d'année, grandir, joyeux noel, l edito de la fin de la semaine, magie, merry christmas, minuit, offrir, papier, pere noel, présent, réunion, recevoir, repas, yellow kid on 24/12/2010| 3 Comments »
J’ai attendu toute la journée qu’un génie apparaisse, pour me remémorer trois moments clé de ma vie où j’ai été un connard, ou tout autre instant crucial qui pourrait expliquer pas mal de trucs, un peu comme dans ces contes de Noël tout pourris où le héros a un sursaut d’humanisme juste avant que le gros barbu ne vienne déposer des cadeaux au pied du sapin (non, ce n’est pas un code pour parler de Ben Laden). Quelque part, ça doit être pour se déculpabiliser tant qu’il est encore temps, pour être sûr d’avoir un paquet à ouvrir à minuit pile et balayer la crainte d’avoir été oublié cette fois-ci. Non, tout ce qui m’est revenu quand j’ai pensé à Noël, ce sont les combats qu’on organisait sur le lit king size de mon grand cousin, gants de boxe et coquille autorisés, et il valait mieux vu qu’on continuait jusqu’à ce qu’on ne puisse plus se relever. Des gamins en nage et en sang qui déchirent du papier cadeau en hurlant, on devait ressembler à des zombies qui se disputent un corps frais.