Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘ennemi’

Avril 2011. Grâce au nuage radioactif japonais qui n’a pas traversé le ciel français, une nouvelle race de superhéros a vu le jour: des êtres humains ordinaires, qui le sont restés. On rapporte qu’un lycéen parisien est ainsi devenu le 11ème meilleur élève de sa classe, et il y a de fortes chances pour qu’il obtienne son bac à l’âge de 18 ans. Lui ouvrant la voie royale de la faculté, du redoublement en première année et des rattrapages en septembre pour valider sa licence. Dans le sud de la France, un pompier volontaire a vu sa force stagner, lui permettant de faire 25 pompes et 10 tractions après un bon échauffement. Sa corpulence a été modifiée par la surconsommation de bières après le travail, et il serait désormais en mesure d’escalader des murs pas très hauts ou des grillages aux mailles larges. En Bretagne, un retraité serait capable d’ouvrir les portes automatiques en s’approchant d’elles, d’atteindre l’étage supérieur en restant immobile sur un escalator ou encore d’éteindre un micro ondes simplement en le regardant, une fois le minuteur proche de zéro. Suite à une violente migraine provoquée par une colère excessive, il aurait même mis son ordinateur en veille sans le toucher pendant plusieurs minutes.

(suite…)

Read Full Post »

C’est inévitable. Comme les deux faces d’une unique pièce, comme l’ombre qui n’existe que par la lumière, la lutte fratricide est inéluctable. Tout les sépare mais ils sont identiques, et le destin ne se déroule qu’en vue de cet ultime affrontement. Deux enfants, deux amis, deux frères. Un schéma inchangé depuis la nuit des temps. Le surdoué, à qui tout réussit, qui parvient à agréger les foules autour de sa parole sans même y réfléchir, celui qui monopolise la lumière. Le persévérant, qui doit se battre de toutes ses forces sans cesse, le laissé pour compte qui ne peut compter que sur sa volonté et sur les épreuves. Ce qui ne tue pas blesse quand même, la douleur comme moteur, et l’envie de sortir de cette ombre trop allongée. Une course effrénée pour être le meilleur, des rivaux absolus, des némésis qui ne disparaîtront qu’avec la mort. Unis dans l’effort, dans les limites repoussées et dans le dépassement de soi. Poussés par la vengeance, par l’orgueil, par la recherche de reconnaissance, qu’importe, le résultat est le même. Pour l’honneur d’un clan, pour un titre de meilleur guerrier de l’espace, pour se sentir son égal. Communiquer et ouvrir son coeur avec ses poings. Le combat approche. Et avec lui, une question: lequel des deux es-tu? Sangoku ou Végéta? Sasuke ou Naruto?

Read Full Post »

Exclusif: Timbaland explique en détail comment il a réalisé l’album « Shock Value 2 ». Il confirme, c’est une grosse merde.

(suite…)

Read Full Post »

Il paraît qu’on mesure ton niveau de popularité au nombre de tes ennemis. Et malheureusement, certains prennent cette idée un peu trop à la lettre. Je veux bien qu’on ne fasse pas l’unanimité, que les goûts et les couleurs ne se discutent pas et qu’une critique argumentée soit plus constructive et apporte plus qu’un compliment insipide, mais il faut arrêter de penser qu’être la cible de la bile déversée par le monde entier, c’est cool. Parce que vous avez beau clamer le contraire dans vos posts au torse gonflé, derrière chaque blog de chroniqueur caustique et d’impitoyable assassin lyrical se cache une personne humaine, une vraie. IRL. Et on a beau être solide et préparé parce que l’on sait où l’on met les pieds, se prendre des claques toutes les deux visites, au bout d’un moment ça commence à piquer (demandez aux Jacksons 5 si vous ne me croyez pas). Alors sortons de cette croyance populaire qui prétend que souffrir c’est bien, que ça crédibilise, et que réussir sans être critiqué c’est louche. Je sais pas quoi, un mec avec uniquement des crachats sur sa veste, moi ça ne m’inspire aucune admiration.

D’autant plus si en fait, vos ennemis sont fictifs. Et je dis ça parce que ces derniers temps, je tombe sur un bon nombre de magazines (bien souvent gratuits d’ailleurs, je ne sais pas s’il y a un rapport) et de blogs où les articles et éditos ressassent la même rengaine, si chère à ceux qui cherchent à se donner de la contenance autrement qu’en tenant un verre de champagne pendant qu’ils débattent sur le dernier Beigbeder dans une soirée privée. « Ouais, on continue de le prouver aux jaloux, on est encore là, vous nous copiez et vous essayez de nous descendre mais on tient, on partira pas parce qu’on déchire grave, merci à ceux qui nous soutiennent et même aux autres, votre haine nous pousse à faire mieux ». Ambiance générateur automatique de phases nazes et de refrains fatigués. Parce que je te rassure tout de suite: tout le monde se fout de ce que tu écris, tu peux souffler. Donc n’essaie pas de nous faire croire que des gens t’attendent en bas de chez toi pour te jeter des tomates, que tu reçois des mails incendiaires tous les jours et que ta rubrique « commentaires » est citée en exemple dans Wikipédia au mot « Lynchage ». On ne te croit pas, il te faut plus de monde. Et quand bien même tu cristalliserais un certain nombre de critiques et que cette rage serait le carburant sans plomb de ta motivation, comme on dit, on gagne plus de victoires lorsqu’on lutte pour, que lorsqu’on lutte contre quelque chose.

Read Full Post »