Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘école’

Pour fêter les 90 ans de la marque, les gars de New Era ont édité un joli coffret collector comprenant une casquette unie et des marqueurs de couleur, qu’ils ont envoyé à 90 diplômés des meilleures écoles de graphisme européennes. Le but étant ensuite d’organiser une exposition itinérante avec les modèles réalisés.

Les premières casquettes proposées sont assez dingues et je vous préviens tout de suite, le coup des marqueurs c’est un peu du foutage du gueule quand on voit ce que les designers ont créé. En gros, c’est un peu comme si on leur avait donné un bout de bois et un peu de mousse, et qu’ils rendaient un Lounge Chair de Eames en échange. On est plus proche de l’oeuvre d’art que du custom classique, soyons francs.

Pour voir les New Era réalisées par de jeunes designers, vous pouvez cliquer pour (suite…)

Read Full Post »

Depuis ce matin, tout le monde nous soule avec les 12 millions de jeunes qui retrouvent le chemin de l’école. Mais est ce qu’on parle des 50 autres millions qui se tuent tout l’année pour leur rendre la vie facile? On devrait leur rappeler un peu plus souvent que leurs bourses d’étude ne sortent pas de caves où l’Etat cacherait des machines à imprimer des billets, mais de nos fiches d’impôts. En même temps, quand t’es à l’école, t’en as un peu rien à foutre d’où vient l’argent et de qui transpire pour te le donner.

Parce que le jour de la rentrée, ta seule véritable préoccupation, c’est comment tu vas t’habiller. L’emploi du temps, qui est en cours avec toi, les nouveaux profs, tout ça c’est accessoire. Il n’y a qu’un seul instant qui compte: celui où tu dois rejoindre ton groupe après qu’on ait crié ton nom à travers le micro. Ce moment précis et furtif détermine le reste de ton année scolaire, tu peux passer du statut de bogosse que les filles s’arrachent entre elles (jamais devant toi tu penses bien) à celui de loser total, en une fraction de seconde. Des vies entières se sont brisées à cause de ces quelques mètres que tu traverses comme en équilibre sur une planche au dessus d’un ravin infesté de crocodiles qui n’attendent que de casser leur journée de jeûne avec ton corps moelleux. Des destins ont été bouleversés, des existences ont été marquées à jamais et des vocations sont mortes avant d’avoir vu le matin du deuxième jour, tout ça à cause de ces redoutables enjambées tremblantes.

Le problème quand tu n’es pas mannequin, c’est qu’il est relativement difficile de marcher lorsqu’il y a des centaines de regards posés sur toi. Et si en plus tu commences à réfléchir à ta démarche pendant que tu mets un pied devant l’autre, c’est foutu, tu ressembles à un mélange de Gad Elmaleh avec une jambe dans le plâtre et C-3PO sous acides, plus raide que la justice en Corée du Nord. J’ai enduré des nuits blanches systématiques avant chaque premier jour, à passer en revue des dizaines de fois ma tenue soigneusement repassée (conseil: ne pas sortir tous ses habits neufs dès le début, gardez en sous le coude pour briller une fois que les autres ont épuisé leurs ressources) et à répéter mon attitude pour qu’elle soit le plus naturelle possible. J’ai élaboré des techniques inutiles, comme chercher du regard un visage familier pour le fixer et lâcher un rire faussement décontracté, regarder l’écran de mon portable style je m’en fous et je suis en place parce que j’ai un StarTac (faites attention aux marches par contre), sourire à une inconnue susceptible de ressentir un peu de compassion et de me comprendre, maintenir une allure soutenue pour écourter cette épreuve. Rien ne marche. Surtout pas la dernière solution d’ailleurs. Alors j’en suis arrivé à cette conclusion: le meilleur moyen de ne pas foirer sa rentrée, c’est de ne pas venir. On ne fait qu’une seule première impression, et quelques jours de préparation supplémentaires ne sont jamais de trop. En plus ce qui est pratique, c’est que vous n’aurez même pas besoin de feindre votre mal de ventre.

Read Full Post »

Et le jour où un petit se tirera une balle dans la tête après s’être amusé avec une véritable arme devant nous sans qu’on s’en rende compte (ambiance Pierre et le Loup), on sera surpris qu’un simple sorbet puisse exploser la moitié d’un crâne. En attendant de mettre des distributeurs de Mister Freeze en forme de grosse bite dans les écoles primaires.

Pour voir plus de photos des sorbets revolver, vous pouvez cliquer pour (suite…)

Read Full Post »

Je sais qu’il fait chaud, qu’on a autre chose à foutre que de s’occuper de nos gosses qui pleurent parce que le soleil leur fouette la peau, qu’ils ont soif et qu’ils veulent se baigner, mais c’est pas une raison pour les abandonner. C’est comme une jungle dehors comme dirait le Grand Maître Flash, alors garde un oeil sur ton enfant si tu ne veux pas supplier Pascal de te venir en aide d’ici quelques temps. Ne le laisse pas chercher ailleurs l’autorité qu’il devrait y avoir dans tes mains, ça t’évitera des situations pour le moins embarrassantes, et des discussions sans fin facilement évitables. Et si tu n’es toujours pas convaincu et que tu préfères squatter la télé et la Coupe du Monde en laissant ton gosse livré à lui même, voici 5 raisons de pas laisser traîner ton fils (ou ta fille). Si tu veux pas qu’ils glissent.

(suite…)

Read Full Post »

Lundi. Levé à 7h, bol de céréales sous la lumière jaune de la cuisine, pieds qui trainent et cognent Mickey, pas envie de sortir de chez moi. Après une bonne marche dans le froid les mains dans les poches et le bonnet jusqu’aux yeux, assis sur une chaise, toujours vers le fond, ou sur le côté, enfin, jamais avec le groupe. D’ailleurs ma mère s’inquiète parce qu’on lui a dit que j’avais l’air triste toute la journée, que je parlais pas, et que je souriais seulement au moment de rentrer chez moi. Elle a aussi dit d’autres trucs mais je me souviens plus. En tout cas, ça devait être important parce qu’au lieu de rester avec les autres le lundi après midi, je suis passé directement au mardi matin.

Mardi. Levé 7h30, une demie heure de mieux c’est toujours ça de pris tu me diras. Bol de céréales, vitamine C à croquer, encore les pieds qui traînent et cognent MASK. Le mardi, pour beaucoup c’est peut être le meilleur jour de la semaine. Parce que t’as le droit de courir partout, de déchirer tes habits, de perdre ce que tu as de plus cher (au moins 25 francs), de te balader avec une dent en moins sans passer pour un junkie, de frapper les filles, de mentir et de tout effacer avec un rire un peu bruyant. Parce que le mardi, c’est permis.

Mercredi. Levé entre 7h et 8h, ça dépend, et puis surtout ça fait chier les horaires fixes. Tout me fait chier en fait, le lait qui est pas froid et qui fait pas croustiller les céréales, la console que je n’ai pas, le survêtement soi-disant trop cher mais pas assez pour mon voisin faut croire. Encore assis au fond, mais cette fois avec le groupe, et pas forcément le meilleur. Des plateaux qui volent pendant le repas de midi pour rigoler, et des claques qui volent aussi parce que j’ai rigolé, mais pas au bon moment. Entre le matin et le soir, l’impression qu’une vie s’est écoulée, et que tout le travail du mardi s’est effondré: courir partout c’est pour les débiles, un habit déchiré et c’est la honte, un franc c’est un franc gratté durement, un bouton sur le nez et c’est la fin du monde alors imagine une dent en moins. Frapper les filles de temps en temps, ça marche encore, parce qu’on fait comment sinon pour communiquer? Tu restes dans ton coin et moi aussi. Et quand je ne te frappe plus et que je te regarde dans les yeux, je mens et je rigole bêtement. Mais pas pour les mêmes raisons qu’hier.

Jeudi. Enfin. Levé à 9h la plupart du temps, café pour faire style mais en fait toujours un bol de céréales. D’ailleurs faudra que j’arrête, parait que c’est cancérigène ces conneries. Les pieds trainent moins mais cognent toujours contre ces merdes en plastique là, pourquoi c’est pas rangé bordel, j’ai plus de place pour mettre ma veste neuve, celle pour laquelle j’ai pleuré toute la nuit de mercredi. Le jeudi, c’est la liberté, l’impression d’être invincible, d’avoir le monde à ses pieds, même si tu n’en vois pas le bout. De tes pieds. C’est vrai que je ressemble à un L de profil, merde. Foutu corps déformé. En fait, j’étouffe avec ce trop plein d’air, c’est plus une semi-liberté qu’autre chose, un taureau qui galope dans un enclos fermé. Je crois que demain n’a jamais paru aussi loin.

Vendredi. Levé 12h. Plat de pâtes tout de suite, pieds qui trainent tellement que j’ai l’impression de faire un moonwalk. En même temps, c’est bientôt le weekend. Et puis même si je vais sûrement être occupé les deux prochains jours, le sentiment du vendredi est unique. Ya des gens qui y sont tellement accrocs qu’ils restent jusqu’au bout, et qui transforment parfois le samedi et le dimanche en vendredi. Parce que le vendredi, c’est le jour des soirées, de l’insouciance, de l’impulsivité improbable pour te prouver qu’on peut partir n’importe où là comme ça, dormir par terre, danser dans une gare et manger un kebab sur le canapé de quelqu’un qu’on connaît même pas. C’est la journée dont tu te souviens toujours, celle qui passe trop vite, qui devrait se répéter comme une boucle fermée. Parce qu’il n’y a pas de peur du lendemain, mais si on sait tous que si tu bois trop le vendredi, ton samedi va être pourri. Sacrée gueule de bois en perspective.

Samedi. Levé à 8h, merde, ça faisait longtemps, c’est dur là. Pourquoi mes yeux collent? Verre de jus d’orange, pas le temps pour le bol de céréales, je suis déjà à la bourre là. J’ai l’impression que mes pieds ont traîné toute la semaine, sauf que cette fois-ci ils cognent pas contre des jouets, parce que les jouets sont exposés sur des étagères. Les mêmes que ceux que je détestais jeudi et adorais mercredi. La veste est neuve aussi mais j’ai pas pleuré pour l’avoir, je me suis fait plaisir moi même. Enfin si, j’ai pleuré quand je l’ai eue parce que j’avais pas vu le prix avant. J’ai aussi pleuré quand j’ai payé mon loyer, mes impôts, ma nourriture, mon cinéma, mon resto, tout. L’argent, c’est à sens unique le samedi. Parce que t’as été frustré toute la semaine. Alors le jour où tu peux craquer, tu exploses littéralement en plein vol. Boum. Tu exploses aussi parce que tous les jours réunis, c’est rien comparé à la pression du samedi. Ils ont essayé de me prévenir les jours précédents pourtant, mais ça rentre par une oreille ça sort par l’autre, vas y c’est bon jmen fous. Résultat: je suis pas préparé. Et pourtant, samedi midi, je me suis assis une seconde, et j’ai compris une chose: je crois que j’ai attendu ça toute ma vie.

Dimanche. Le dimanche? Jour du seigneur il paraît. Alors je me reposerai, sereinement, en me disant que j’ai eu une semaine chargée. La plus belle des semaines.

Read Full Post »

Il y a des dossiers qui devraient rester secrets à jamais. Après Ne-Yo Gogo qui fait des saltos torse nu, c’est au tour de Ryan Leslie d’avoir droit à sa petite vidéo vieille de 15 ans. Lunettes en écaille, chemise à carreaux embraillée jusqu’au nombril, flow super old school, plateau bien dégagé autour des oreilles: pendant un instant, j’ai cru regarder une documentaire sur Steve Urkle qui donne des cours de grammaire à des enfants. J’imagine que c’est après voir vu ces images que Cassie a préféré sortir avec Diddy.

Read Full Post »

fila-96

Quand j’étais plus jeune, le jour de la rentrée était l’une des journées les plus importantes de l’année. Qui est dans ma classe, est ce que je suis en 3èmeA après un cursus sans faute, est ce que j’ai cours le mercredi matin, est ce qu’il y a des meufs de la ville d’à côté pour renouveler les proies, est ce que la prof d’espagnol a encore de la barbe cette année… Et pour répondre sereinement à ces interrogations, il me fallait un style à toute épreuve et mûrement réfléchi. Même si le premier jour ne dure que 3h en fait (appel, livres, emploi du temps et récré compris).

Alors pour tous les nostalgiques de cet époque dorée où la rentrée signifait de sortir sa meilleure dégaine, où nos pieds étaient énormes par rapport à notre corps, où les places du fond étaient synonymes de rebellion et où on lisait nos âges au fond des verres, Fila a décidé de rééditer les Ninety6 de Grant Hill, qui nous ont tant fait rêver lorsqu’on feuilletait le livret d’All Eyez On Me de 2-Pac. Allez pour la peine, ce soir je me remets la VHS de Gangball.

Read Full Post »

magic dunk

L’école d’infographisme SupInfoCom d’Arles continue de former les futurs grands animateurs 3D de demain, qui s’illustrent notamment avec leurs films de fin d’année. Réalisé par Douglas Lassance, Matthieu Bessudo et Jonathan Vuillemin, Sigg Jones est un court métrage dynamique dans lequel un lutteur et son manager se battent après que ce dernier ait fait boire par erreur une boisson toxique à son poulain, le transformant en monstre possédé.

Bon ok, le scénario n’est en fait qu’un prétexte à des effets visuels impressionnants, à un graphisme maîtrisé et à la mise en avant d’une paire de Magic Dunk, sorte de Nike Dunk pimpée par un produit magique et dont le design très stylé reprend les Huaraches, les Air Force, les Jordan et les Dunk. Un joli clin d’oeil aux passionnés de sneakers, qui devrait permettre au trio de trouver un taf très rapidement, même s’ils prétendent sur leur site que « ce n’est pas une pub, mais nous adorons les sneakers! ». Avis au DRH de chez Nike.

Cliquez ici pour lire l’interview des trois élèves qui ont réalisé Sigg Jones, ici pour aller sur le site officiel du film et pour voir plus de photos des Magic Dunk, cliquez pour (suite…)

Read Full Post »