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Je ne comprendrai jamais pourquoi New Era persiste dans le mauvais goût à ce point. Sérieux, qu’est ce qui les empêche de sortir des casquettes simples, avec des logos classiques, sans toutes ces conneries de dessins sur la visière? Je pense qu’en fait, le gars qui s’occupe des collabs chez eux déteste profondément les comics et les trucs cool, et qu’il s’est donné pour mission de bousiller complètement tout ce qui pourrait rendre heureux les fanboys. Je ne vois pas d’autre explication possible à ces horreurs, que même les stands les plus improbables de Clignacourt ou d’un obscur marché en Chine n’auraient osé inventer.

Pour voir plus de photos des casquettes New Era x Transformers et des modèles DC Comics et Marvel, vous pouvez cliquer pour (suite…)

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Il paraît qu’en amour, 3 c’est mieux que 2. Ben quand j’ai regardé X-Men 3: L’affrontement final sur TF1 hier soir, j’ai plutôt eu la sensation de m’être fait sauvagement violer à vrai dire, et qui plus est une seconde fois, la première ayant eu lieu dans un obscur cinéma du nord de Paris. En même temps, fallait s’y attendre: 3 est le chiffre maudit des films de super-héros.

Vous voulez des exemples? Ok. Spiderman 3: le Super Bouffon (fils du Bouffon Vert) ne rime à rien, Venom n’a pas le charisme espéré, l’Homme Sable pourtant techniquement impressionant est aussi lisse qu’une plage de Miami, et le scénario n’est qu’un prétexte à une débauche d’effets spéciaux lors de l’affrontement final improbable. Batman 3: après les deux chefs d’oeuvre de Tim Burton, Batman Forever débarque comme un poil pubien sur la soupe, avec son Double-Face maquillé comme une prostituée du Bois de Boulogne, son Riddler sosie de Desireless et son Batman que personne ne reconnaît malgré son bec de lièvre. Sans parler d’un scénario abominable qui tente de se rapprocher de la série des années 70 avec Adam West, le second degré involontaire et la tendresse des souvenirs en moins. Encore? X-Men 3: les libertés scénaristiques et la continuité invraisemblable me laissent sans voix. Charles Xavier, Scott Summers et Jean Grey meurent, Erik Lehnsherr et Raven Darkhölme perdent leurs pouvoirs, Hank McCoy est Ministre et membre de l’ONU, Caïn Marko n’est pas le demi-frère de Xavier. Et pourquoi pas Rémy LeBeau ventriloque, Nathaniel Essex cousin d’Elisabeth Braddock et James Howlett avec des ailes. On croit rêver.

Mais à bien y réfléchir, c’est sûrement une fatalité, un peu comme un album musical. Pour le premier, on vient de nulle part, personne ne nous attend à part les fans purs et durs qui cracheront quoiqu’il arrive sur le long métrage, parce la couleur des Sentinelles ne correspond pas ou que le Hulk d’Ultimates n’a pas les cheveux aussi courts, ou aussi longs, enfin bref. Il n’y a pas de pression, juste une envie de balancer sur grand écran les petites cases qui nous ont fait fantasmer pendant notre jeunesse, le besoin de réunir des amoureux d’histoires héroïques autour d’un divertissement efficace. Pour le deuxième, c’est autre chose, le premier a marché, le budget est plus conséquent, les fans ont réussi à rameuter leurs copines (lorsqu’ils en ont) ou leurs potes (lorsqu’ils en ont) qui trouvent que vendeur de BD, c’est pas un taf sérieux et qui ne comprennent pas que Superman et Wolverine, ce sont des univers différents, Marvel et DC, les mutants, tout ça quoi. Généralement, c’est l’état de grâce, le film qui allie fidélité au comic original et grand spectacle accessible, le block buster imparable, l’équilibre parfait. D’où un troisième opus raté, où l’argent fausse définitivement la balance, où les producteurs exigent toujours plus de monstres, d’ennemis, de combats, de Pow! et de Shazzam. Le flop, la fin d’une franchise, jusqu’à la prochaine décennie, où le cycle recommence.

Alors que faut-il espérer du prochain Batman de Christopher Nolan ou de l’hypothétique troisième volet des aventures de Tony Starks? Un Mandarin homme d’affaires voulant détruire le monde grâce à son iPhone? Un Homme Mystère qui piège des gens sur Facebook et lance des rayons lasers avec ses oreilles? Prions pour que je me trompe. Même si au final, j’ai beau me plaindre comme les milliers de fanboys en quête d’une éventuelle info sur quel méchant fera face à Peter Parker lors de son prochain combat, je me fais avoir à chaque fois. Je critique, l’impatience me ronge, je refuse pendant 30 secondes, puis je paie ma place et je souris bêtement dès le générique, l’oeil qui brille et les mains qui s’aggripent aux accoudoirs. Parce que de toute façon c’est pas grave, une mauvaise adaptation de comics, ça donne toujours matière à écrire et 10 ans à attendre une nouvelle version, c’est pas si long lorsqu’on aime inconditionnellement.

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xmen jim lee poster

Le site A.V Club propose un excellent article sur les 21 dessinateurs qui ont marqué le monde du comics de leur empreinte, qu’elle soit positive ou négative d’ailleurs. On retrouve donc pêle-mêle des artistes comme Steve Dikto et Jack Kirby (pères du comics avec Stan Lee), Todd McFarlane (créateur de Spawn et de la toile spaghetti de Spiderman), Rob Liefeld (l’un des plus critiqué de sa génération, souvenez vous de Youngblood), Will Eisner (qui a donné son nom aux prestigieux Eisner Awards, pas besoin d’en dire plus) ou encore Jim Lee, l’une de mes idoles absolues.

Et vous me comprendrez si comme moi vous avez grandi en lisant Uncanny X-Men et WildC.A.Ts, en fantasmant sur Psylocke et en faisant de la muscu pour ressembler à Colossus. Une exposition est d’ailleurs consacrée à Jim Lee à l’occasion du SDCC (San Diego Comic Con), le 23 juillet prochain. Le genre de galerie où j’ai envie de vendre mes reins et mes poumons pour pouvoir tout acheter.

Vous pouvez cliquez ici pour lire l’article consacrés au 21 artistes les plus influents de l’histoire du comics et d’ailleurs, on aurait aussi pu élargir et rajouter J.Scott Campbell, JR JR, Frank Miller, John Romita… Et vous, quels sont vos dessinateurs préférés?

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meanwhile-at-the-hall-of-justice-comic-exhibition-01

Présentée en marge du prochain Comic Con de San Diego (convention culte qui réunit les plus grands noms du comics du 23 au 26 juillet aux USA), l’exposition Meanwhile… At the Hall of Justice (littéralement « Pendant ce temps… dans le Hall of Justice », clin d’oeil à la formulation type employée dans les comics) propose à 50 artistes de donner leur vision de leurs super héros favoris.

Ce sont donc des poids lourds comme Bwana Spoons, Ken Garduno, PJ Fidler, Aaron Jasinski, N8 Van Dyke, Tom Haubs, Scott Altmann, Jeral Tidwell, Joshua Ellingson, Nathan Fox, Le Merde, Tiffany Liu, The Little Friends of Printmaking, Kozy n Dan, Angry Woebots ou encore David Finch qui interprètent librement les univers Marvel et DC en livrant des oeuvres drôles, trash ou graphiques, exposées tout le weekend à la galerie Subtext. Vivement un vrai Comic Con en France, qui soit plus sérieux que les deux stands maigres présentés lors de Japan Expo.

Et si vous voulez voir plus d’oeuvres de l’expo « Meanwhile… At the Hall of Justice », cliquez pour (suite…)

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