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Posts Tagged ‘Cinema’

Si la vie n’était qu’un film, les crédits de fin ne seraient pas aussi longs, et on attendrait tous de voir s’il y a vraiment une séquence cachée avant que le rideau ne se ferme définitivement. On apprendrait à se relever après chaque bide commercial, on ferait moins confiance aux bandes annonces parce qu’un trailer est toujours plus efficace qu’un long métrage, et la franchise serait un éternel problème. Si la vie n’était qu’un film, les images en HD seraient aussi rares qu’une bonne performance de Frédéric Diefenthal, et les objectifs se noieraient dans le flou au moment de faire le point. Elle ressemblerait à une vidéo qui pixelise sur un ordinateur en plein écran, entre un pop up porno et un bouton « Partager avec mes amis », au rythme des coupures à répétition dues au débit insuffisant. Si la vie n’était qu’un film, on crierait à l’exagération des scénaristes, on rêverait d’une existence imaginée par Lucas ou Sorkin, coincés entre un dialogue d’Apatow et Smith, les yeux rivés sur le prochain blockbuster Mavel. Les gentils gagneraient toujours à la fin, traversant les flashbacks sans encombre, trouvant un souffle nouveau à chaque rebondissement destructeur. On passerait de casting en casting, sans maquillage ni effets spéciaux, prêt à tout pour avoir le droit d’approcher l’actrice principale, surtout à coucher avec la plupart des pseudo assistantes présentes sur le chemin. On accumulerait les spin off en quête d’éternité, tentant vainement d’éviter que les personnages familiers disparaissent, un oeil sur les rush et l’autre sur le compteur qui défile inlassablement. Si la vie n’était qu’un film, personne ne saurait vraiment qui le réalise, trop occupés à tenter de deviner qui joue notre rôle.

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Ce n’est un secret pour personne: Spider-Man 4 sera un reboot de la franchise, on efface tout et on recommence, comme si tout ce qui c’était passé avant n’avait jamais existé. Un peu comme lorsque tu déménages ou que tu trouves une nouvelle meuf. Comme à chaque annonce d’un nouveau film de super héros, on sait pas trop quoi penser au début, on fantasme et fabule sur le potentiel casting, les ennemis et les costumes retenus. Jusqu’à ce que les premières images filtrent et qu’on ait tous envie de se tailler les veines. Plus ou moins profondément selon les cas, le niveau entraînant la mort brutale ayant été atteint avec les photos des costumes de « X-Men: First Class ». Certes, un fanboy qui se respecte trouve toujours le moyen de râler mais a priori, le prochain Spider-Man devrait se placer parmi les films Marvel les moins catastrophiques (prions pour que l’avenir me donne raison). Reste que pour moi, les studios ont quand même fait une erreur en choisissant cette option. Parce qu’en réfléchissant bien, il y avait au moins 5 raisons de militer pour que Christopher Nolan et son frère adaptent la saga du clone de Spider-Man au cinéma.

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Je sais franchement pas quoi en penser. Autant je souriais bêtement devant le premier épisode, comme un gamin qui voit son père faire un tour de magie pour la première fois, autant je me suis endormi devant le 2, malgré l’orgie de transformations et d’effets spéciaux. Alors quand on parle d’un Transformers 3, a priori en 3D, je crains un peu le pire.

J’ai envie de croire que je vais me prendre une énorme gifle au cinéma, du genre qui te fait oublier tes 10 euros + 8 euros de M&M’s et pop corn (x2 si tu as miraculeusement réussi à convaincre une fille de t’accompagner au lieu d’aller voir un film français glauque). Mais le coup de la lune, d’Armstrong qui réactive un énième Decepticon légendaire-surpuissant-qui-veut-détruire-le-monde, ça m’emballe moyen. Même les bruitages mécaniques ne me font plus autant frissonner, et soyons francs, j’ai un vrai problème avec le titre, j’ai envie de rajouter « side » à chaque fois que je le prononce. C’est plus logique et puis « la face cachée de la lune », ça sonne bien pour un film qui va encore nous la mettre profond, fanboys faibles et crédules que nous sommes dans le fond.

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Réflexe de Pavlov: lorsque tout le monde se rue sur quelque chose, je fais un pas en arrière pour ne pas me faire aspirer par le mouvement collectif, et je passe parfois à côté de grands classiques populaires. Pour combler mon retard et sur la recommandation d’un Maçon qui refuse d’admettre qu’il en est un même si je le sais pertinemment (allez avoue maintenant), j’ai lu Le Symbole Perdu de Dan Brown en une journée, histoire d’avoir de quoi alimenter mes prochaines conversations sur la théorie du complot, les Illuminatis, Tom Hanks et tout ça. Comme je m’emmerdais un peu, j’ai enchaîné direct avec DaVinci Code et Anges & Démons (ouais jsuis un fou moi, monomaniaque à mes heures perdues). Et là, révélation, comme si j’avais déchiffré un anagramme ou un carré magique de Dürer: Dan Brown est un escroc, qui ressort inlassablement la même structure narrative en changeant le nom des personnages, comme s’il utilisait un générateur aléatoire de scénario. Alors si vous aussi vous voulez vous enrichir sans scrupules, voici 5 conseils pour écrire un best seller comme Dan Brown. Avec en bonus un exemple concret.

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En exclusivité lors des BET Awards, Eminem a dévoilé son prochain grand rôle au cinéma: « B-Rabbit chez les Zombies ».

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Ce n’est pas une blague, même si on aurait préféré: les petites créatures bleues de Peyo (The Smurfs en anglais) vont être adaptées au cinéma en 2011, et en 3D qui plus est. Et non, je ne vais pas faire un couplet de plus sur notre enfance violée et sur les studios qui pissent ouvertement sur nos souvenirs avec des adaptations improbables, même si c’est très tentant.

Mais je me permets quand même de dire que je suis plus que stoïque, et je me demande comment est ce qu’ils vont arriver à justifier que le village champignon se soit transformé en Manhattan, peuplé de bonhommes minuscules qui n’utilisent qu’un mot et sont poursuivis par un Gargamel moyennageux. Espérons que le Tintin de Spielberg tienne la route, sinon on devra prier pour que Peter Jackon réalise un film Johan et Pirlouit pour que nos héros d’antant soient enfin respectés.

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Réalisé pour convaincre les studios de relancer au cinéma la franchise Mortal Kombat complètement bousillée par Christophe Lambert, le trailer de 8 minutes « Mortal Kombat: Rebirth » met en avant Scorpion, Jax (Michael Jai White, qui a déjà saccagé Spawn), Sonya Blade, Shang Tsung, Johnny Cage, Baraka et Reptile.

Ambiance sombre, moderne et presque réaliste, on est pas loin de croire que le résultat pourrait être cool. Mais ça, c’est avant de se rappeler que Mortal Kombat est avant tout synonyme d’Autre Monde, de tournoi mortel d’arts martiaux, d’uppercut qui envoie à 12m du sol, de boules de glace, de dieu chinois qui tire des éclairs, de monstre à 4 bras et du fameux « FINISH HIM », qui donne envie d’être violent lorsqu’on a une manette entre les mains mais qui donne surtout envie de rigoler quand il devient une réplique de film.

En même temps, ils pourront jamais faire pire que le premier film. Sauf s’ils décident de garder le sosie de Steven Seagal pour le rôle de Shang Tsung, qu’ils retiennent Hugh Jackman pour jouer Raiden et qu’ils prennent Justin Bieber pour faire Liu Kang.

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Dessinateur chez Pixar, Josh Cooley s’amuse depuis 2 ans à dessiner des scènes de films cultes et interdits au moins de 16 ans (Rated-R aux USA, d’où le jeu de mot dans le titre) sous forme d’illustrations pour enfants.

Intégré au projet Lil Inappropriate Golden Books qui rend hommage aux chefs d’oeuvre cinématographiques tels que Terminator, Le Parrain ou 7even, le livre Movies R Fun, disponible en novembre prochain, est un mélange du storyboard de Là-Haut et de la page Films cultes des 80’s / 90’s sur Wikipédia.

Une manière faussement naïve mais véritablement poétique de traduire ses souvenirs d’enfance.

Via

Pour voir tous les dessins de Josh Cooley pour la série Movies R Fun et essayer de retrouver tous les films illustrés, cliquez pour (suite…)

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Vous n’avez pas pu échapper à ces photos plus qu’impressionnantes de 50 Cent, qui a décidé de fondre au soleil pour les besoins d’un film dans lequel il interprète un joueur de Foot US atteint du cancer. Il s’est peut être dit que passer de 97 à 72kg et se détruire le corps pour un rôle, ça allait lui ouvrir en grand les portes d’Hollywood et forger sa légende à tout jamais, ambiance De Niro dans Raging Bull. Sauf que ce que Curtis Jackson semble ignorer, c’est que bousiller son organisme ne te donne pas des cours d’art dramatique et ne fait pas de toi un acteur exceptionnel, mais juste un gars qui veut trop en faire. Sans parler du fait que ça fait ressortir son crâne vraiment disproportionné, digne d’une ampoule basse consommation fusionnée avec une orange sur une allumette. Mais 50 n’étant pas quelqu’un de stupide (en atteste son livre « 50th Law »), il y a forcément quelque chose de plus plausible derrière cette métamorphose. Et comme il ne peut pas avoir fait ça que pour un navet en puissance, voici les 5 véritables explications à la perte de poids phénoménale de 50 Cent.

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Ou l’histoire improbable d’une meuf soulée de faire de la promo tard le soir et qui pense se faire un jeune rappeur débile en direct sur un plateau télé, devant des intervenants tellement passifs qu’ils semblent recevoir chaque question comme une grosse baffe dans leurs dents. Ce n’est pas dans mes habitudes de défendre le rap à tout prix, de m’insurger lorsqu’une connerie est balancée dans les médias classiques ou de me sentir le fier représentant d’une culture. Parce que je suis juste un gars qui a grandi avec le hip hop, mouvement qui fait partie de ma vie et teinte mon quotidien depuis l’époque des téléphones à cadran, et que je ne ressens pas le besoin de le revendiquer à tout va, comme pour prouver mon acceptation par un clan quelconque. Pourtant, je suis obligé de revenir sur la discussion houleuse qui s’est tenue entre Akhenaton et Coline Serreau lors des Mots de Minuit d’hier soir.

Pas pour insulter bêtement Mme Serreau, brillante cinéaste dont la carrière ferait rêver bon nombre d’étudiants en cinéma égarés. Ni pour tenter de lui faire entendre raison, elle qui a « fait rentrer le rap à l’Opéra Bastille avec de grands danseurs (inconnus au passage) qui tournent sur la tête ». Ni pour lui expliquer que les fameux rappeurs intelligents dont elle parle, ceux qui font rimer des phases réfléchies et véhiculent une image moins débile du rap, ont tous écouté et jalousé les couplets d’Akhenaton à un moment donné de leur vie. Ni pour lui prouver qu’Akhenaton ne fait pas partie de ceux qui glorifient les armes, dénigrent la femme, vouent un culte aux Etats-Unis et à la surconsommation, et qu’il s’est toujours fait discret sur sa foi et ses croyances personnelles. Non, simplement pour lui dire d’arrêter, que tout le monde la regarde, qu’elle se couvre de ridicule.

En fait, ses accusations sont tellement éloignées de la réalité que ça en devient gênant, plus qu’énervant. Ce que je vois quand je regarde cette grosse masse capillaire grise s’emporter, c’est une vieille dame aux convictions tranchées et incrustées dans son cerveau par le marteau impitoyable de la vie, et dont l’intention louable est de réveiller une jeunesse endormie par le confort. Et je ressens cette gêne, celle la même qui nous envahit lorsqu’une personne respectable énonce une erreur plus grosse qu’elle, celle même pour laquelle on a inventé l’expression « J’ai honte pour toi ». Toujours est il qu’entre cette intervention ridicule et l’article désespérant sur le rap mis en ligne sur le site du Monde, il faut croire que les clichés ont la peau dure.

Pour voir l’émission « Des Mots de Minuit » avec Akhenaton et Coline Serreau, cliquez ici (longue interview d’AKH au début, puis gros clash à partir de la 29ème minute)

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