[Semaine Retro] Le MiniDisc, ou la Révolution Musicale

C’est triste, mais il va falloir que je dise adieu à mon Walkman auto-reverse. On aura passé de bons moments ensemble, à rembobiner la bande qui se coince dans les mécanismes, à découper des photos dans les magazines pour en faire des couvertures de K7 inédites, à mettre les piles dans le frigo en espérant qu’elles se rechargent. Mais c’est fini tout ça. Parce que le MiniDisc a fait son entrée dans ma vie.

Imaginez: la qualité d’un CD, la possibilité d’enregistrer des sons depuis n’importe quelle source à l’aide d’un simple câble, et un design épuré en format de poche. Que demander de plus? Presque 10 ans après l’apparition du CD, qui avait déjà sérieusement mis un coup de vieux aux cassettes et autres disquettes, le MiniDisc marque une nouvelle révolution dans le domaine de la musique. Avec une mémoire moyenne de 145Mo par disque (environ 80min), et une autonomie de 4h, les lecteurs MD vont vous permettre de vous balader avec un stock impressionnant de chansons et d’albums sur vous, sans l’encombrement lié aux autres formats. Les premiers albums exclusivement vendus en MD devraient débarquer dans les bacs dans les prochains mois, et il ne va pas falloir longtemps avant qu’on soit tous définitivement convertis.

Et comme on arrête pas le progrès, Sony travaillerait déjà sur le projet SonicStage, un système de numérisation des titres qui permettraient ensuite de déplacer et partager à sa guise les fichiers audios. C’est peut être un rêve fou mais si ça se trouve, dans 10 ans, on pourra peut être avoir des lecteurs de la taille d’une carte de crédit qui lisent uniquement de la musique numérique dématérialisée. Ca serait dingue.

Read Full Post »

Les pilules d’Eminem

Vous commencez à bien me connaitre depuis le temps, et vous savez que l’une de mes phases favorites est « Les cainris sont trop forts ». Et bien si vous ne comprenez toujours pas pourquoi je répète ça sans cesse, en voici une nouvelle preuve avec l’envoi promo du nouvel album d’Eminem « Relapse« , distribué en France par le label Polydor (Universal).

Axé principalement autour des drogues, des rehab et des rechutes, l’album est accompagné d’un flacon de pilules Aftermath au design typiquement américain (si vous regardez un minimum les séries US, vous connaissez ces tubes en plastique orange et ces cachets blancs), orné d’une étiquette sur laquelle on peut lire « Mathers, Marshall – 8 Mile Road, Detroit MI – Take 1 tablet one time daily at 3am – Refills: 2 before 05.19.09 », le médicament étant bien entendu prescrit par le Dr.Dre.

Beaucoup de clins d’oeil et un marketing intelligent (je coupe les oreilles du premier qui parle d’incitation à l’usage de stupéfiants): les cainris sont définitivement trop forts. J’espère juste que l’album sera à la hauteur, ou même potable en fait. Allez hop, je le mets dans mon iPod et j’écoute ça dans le métro. Mais je prends un cachet avant.

Read Full Post »