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Posts Tagged ‘baskets’

Officiellement le truc le plus mignon de 2011. Le genre d’accessoire qui te fait oublier en un instant l’air radioactif, les mineurs lynchés pour des histoires d’amour à la Roméo & Juliette du 92, le regard des politiques sur les gens de couleur, le marché du travail saturé, les dédipix, les rêves de télé réalité et la fin du monde en 2012. Faites un cadeau à vos gosses, ne les mettez pas au monde mais puisqu’ils sont là, autant leur offrir de jolies chaussettes. C’est déjà ça.

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Pour vous c’est un simple bout de daim, pour moi c’est un bout de mon innocence. A l’époque mon père traversait l’Atlantique deux fois par an (j’ai jamais compris pourquoi et je crois que je veux pas savoir) et à chaque fois qu’il revenait c’était Noël en plein été. Le temps béni où je portais un pantalon de culturiste avec des triangles gris imprimés, un T-Shirt Jordan « Rookie Of The Year » et un sac à dos Bulls. J’avais deux rangées de dents comme les requins, une boucle d’oreille Nike du marché et dans le cartable, un Giraya Ninja avec les bras en caoutchouc recouverts de poussière. Je rêvais d’une casquette des Redskins et j’étais encore traumatisé par les Air Tech Challenge jaunes que j’avais eu l’année précédente, dont le coloris improbable semblait rendre fou des gars deux fois plus vieux que moi. En gros, rien ne m’avait préparé à la claque des Jordans VII Bordeaux.

J’ai mis des années à retrouver leur nom, j’avais l’impression d’avoir rêvé, de ne pas avoir mis mon pied dans cette oeuvre d’art multicolore, jusqu’à ce que je retrouve une photo de moi, hoodie / jeans clair / Bordeaux / casquette Bulls. Au top comme René, comme rarement je l’ai été. Comme toutes les paires de cette période, je les ai mises 4 fois par semaine (sauf les jours d’EPS et de basket), pendant un an, le temps que mon gros orteil sculpte une marque indélébile à l’avant, dernière étape avant de trouer complètement le velours gris clair. Au moment de balancer ce bout d’histoire à la poubelle, j’ai découpé la languette que j’ai gardé comme une relique précieuse pendant des années, à côté des systèmes Pump éventrés et des lacelocks des VI volés à Décathlon.

L’année qui a suivi j’ai eu droit aux VIII Aqua, qui m’ont évidemment laissé elles aussi une empreinte indélébile, mais sans comparaison aucune avec les Bordeaux. Alors en avril 2011, si vous n’avez pas de nouvelles de moi pendant plusieurs jours, c’est que je suis blotti en boule avec entre les bras plusieurs paires de ce modèle légendaire qui n’a jamais été réédité en 20 ans. En même temps c’est logique, vu que le Bordeaux se bonifie avec l’âge.

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Pour ceux qui n’ont aucune idée de ce dont je parle, Sneaker Freaker est un crew australien, qui édite entre autre un magazine considéré comme l’une des bibles des fans de baskets. Avec The Sneaker Freaker Museum, ils ont décidé de mettre en ligne une encyclopédie répertoriant toutes les paires sorties, dans toutes les couleurs, histoire de nous faire replonger lorsqu’on retrouve des modèles que notre inconscient nous avait forcé à oublier pour ne pas qu’on craque notre PEL.

2 ans de travail auront été nécessaires pour répertorier 7145 modèles, et les références devraient encore considérablement augmenter avec l’apport des internautes grâce au système interactif mis en place. Une bonne initiative, mais c’est juste dommage que le site sorte exactement en même temps que Sneakerpedia, encyclopédie participative soutenue par Foot Locker et dont le lancement a eu lieu à Londres mercredi (sans moi vu que je n’ai pas pu me libérer, ma semaine a été un énorme fail permanent alors n’en rajoutez pas svp). Mais faut pas leur en vouloir: eux aussi font partie de cette génération qui n’est efficace que lorsqu’elle fait les trucs dans l’urgence et avec des mois de retard.

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Après le gars qui a bidouillé Super Mario World pour faire craquer sa douce, voici le gars qui fait sa demande en mariage avec une Air Force 1 Bespoke. Bon, je ne supporte plus les Air Force depuis un moment, mais il faut avouer que c’est quand même ultra stylé. Il a accroché la bague (énorme) aux lacets d’une paire réalisée chez Nike iD, avec un porte clé et des bijoux de lacets personnalisés. Et le pire, c’est que non seulement il passe pour l’homme idéal auprès de sa femme alors qu’il se fait plaisir à lui même avant tout, mais il devient aussi un héros pour les sneakerheads du monde entier, qui se sentent roulés de ne pas y avoir pensé avant. Les cainris sont vraiment trop forts.

Pour voir plus de photos des Air Force 1 utilisées pour la demande en mariage, vous pouvez cliquer pour (suite…)

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Pour fêter les 15 ans (déjà) de la PlayStation, l’un des boss du Marketing de chez Sony, Ron Eagle, a décidé de se faire plaisir en réalisant un pack ultra collector contenant une PS3, le jeu KillZone 3, le PS Move et deux paires de baskets. Rien que ça.

Et même si les modèles (en l’occurrence une paire d’Huarache et une paire de boots de combat issue de KillZone) ne sont pas vraiment dingues en eux mêmes, le pack est complètement fou et risque de rentrer instantanément dans la légende. D’autant plus qu’il comporte la fameuse mention « for friends and family only », ce qui signifie qu’à moins de débourser plusieurs milliers de dollars sur eBay pour enrichir un pote peu scrupuleux de Ron, vous ne pourrez l’admirer qu’en photos.

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Depuis que la paire de baskets la plus adulée de tous les temps est disponible aux enchères, tout le monde envisage d’appeler Cofidis, de vendre un bras ou de se marier avec la fille de Tony Musulin pour pouvoir mettre le pied dedans. Estimée à 15 000 dollars, la paire originale d’Air Mag portée par Marty McFly dans Retour vers le Futur 2 il y a plus de 20 ans (merde), est tout simplement légendaire. En partie parce qu’elle se lace toute seule, et qu’à une époque où on se rendait fou avec des lacets tout pourris, c’était le rêve absolu.

Et le fait que Tinker Hatfield (designer mythique des plus belles Jordans) ait demandé une copie de la fiche technique complète des Air Mag pour éventuellement rééditer la paire, n’enlèvera pas la douleur de se dire que quelque part dans le monde, un homme riche va enfin pouvoir s’acheter un bout d’Histoire.

Détail de l’enchère dispo ici

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Je crois que je deviens fou. Ou que je le suis déjà même. Depuis ce matin je cherche un post à écrire, j’écume le web en quête de la moindre piste à explorer, mais je trouve rien. Foutue rentrée, on dirait qu’Internet s’est arrêté le temps que tout le monde retrouve ses marques et efface son bronzage à l’aide de la lueur de son PC. Alors pour passer le temps, je fais ce que j’aime le plus (non, ce n’est pas trier des photos de culs énormes contrairement à ce que vous pensez): je traîne sur des sites de baskets.

J’ai beau les connaître tous par coeur au point de me rendre compte lorsqu’ils ont changé l’ordre de présentation des paires (je me surprends à croire qu’ils font ça pour me feinter les coquins), je reviens toutes les 2 heures, inlassablement. Et le pire c’est qu’à chaque fois, en plus de vouloir tout acheter en poussant un hurlement façon Tarvold, je bloque sur un nouveau modèle, et je me trouve tout un tas d’arguments indiscutables pour me convaincre de les acheter. Bien souvent, la vérité universelle du portefeuille vide l’emporte, mais seulement une fois que j’ai envisagé de faire un prêt à la consommation sur 10 ans, de vendre un rein ou de devenir le gigolo de Liliane (j’ai déjà un appareil photo si ça peut aider).

Quand je reste trop longtemps sur ces sites, comme c’est le cas aujourd’hui par exemple, mon esprit dérive. Je m’imagine avoir une piscine de baskets (dead stock évidemment) dans laquelle je plonge comme Picsou, en me laissant couler au milieu de ce mélange de cuir, de daim et de plastique avant de remonter à la surface, porté par toutes ces bulles d’air, en apesanteur comme Calogero. Bon quand j’en arrive là, c’est en général le moment où soit je clique sur « Add to cart » avec un sourire de puceau qui voit une paire de seins pour la première fois, soit je ferme mon ordinateur et je me mets en boule dans un coin en sanglotant. Dans le second cas, je deviens détestable, je soûle toute personne qui se trouve dans un périmètre inférieur à 5 mètres autour de moi, jusqu’à ce qu’elle me dise « Ben prends les », histoire de moins culpabiliser ensuite. Un peu comme ces gamins trop énervants à qui tu voudrais mettre une grosse claque parce qu’ils te regardent avec les yeux mouillés et reniflent bruyamment en tentant de formuler une phrase incompréhensible, tout ça parce que tu ne veux pas leur acheter de glace. Pareil. Sauf que là, c’est une glace à 200 euros, et qu’il y en a déjà un bon paquet dans le réfrigérateur. Mais bon, une nouvelle glace, c’est indispensable pour rester frais.

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Prévue pour novembre, cette version soit disant améliorée des Huaraches montantes me donne envie de casser mon écran. Entre le gros swoosh dégueulasse sur le talon, le scratch en plastique grossier et la semelle qui ressemble à une mâchoire de dinosaure, je ne comprends pas ce qu’ont voulu faire les designers de chez Nike. Surtout que le modèle de base était tout simplement parfait, au point de nous forcer à lâcher 200 dollars dans une obscure boutique de Los Angeles à l’époque. Ca me fend le coeur de les voir manquer de respect à ce point à un modèle que j’ai chéri de tout mon être.

Pour voir plus de photos des Nike Zoom Huarache Trainer (même le nom est naze), vous pouvez cliquer pour (suite…)

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Après la très réussie Silver Collection qui célébrait les 25 ans d’existence des baskets qui font de nous des hommes pauvres mais riches de coeur et de style, Jordan Brand revient avec une énième réédition de tous les modèles sortis jusqu’à présent, baptisée For the Love of the Game. Et cette fois ci, la sobriété du blanc et argenté est remplacée par un bleu improbable.

Alors oui, ça va permettre de matcher avec les vieux maillots North Carolina, mais ces modèles ne sont franchement pas indispensables, et selon les images on croirait presque que ce sont des retouches Photoshop ratées. Et je ne parle même pas des modèles Lasers, qui sont tout simplement horribles et dont le caractère ultra collector ne justifie pas le probable prix exhorbitant. Alors à moins d’être un collectionneur ultime, vous pouvez passer votre chemin et garder votre argent et vos forces pour la sortie des Jordan VII Olympics et des XI cool grey. Vous allez en avoir besoin.

Pour voir tous les modèles de la collection Jordan – For the Love of the Game en version normale et Laser, vous pouvez cliquer pour (suite…)

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