Je vous ai déjà parlé de Legz, un cul de jatte amputé à l’âge de 2 ans qui fait aujourd’hui des acrobaties sur son quad. Kyle Maynard a lui aussi perdu ses jambes mais également ses bras durant son enfance, et il a choisi de se tourner vers la lutte et les tournois de MMA (Mixed Martial Arts, qui mélage divers arts martiaux dans une ambiance free fight).
Soulevant presque 110 kilos en développé couché (regardez la vidéo dans la suite de l’article où il accroche les poids à ses moignons avec des chaînes), se déplaçant avec une agilité à la fois incroyable et effrayante, et malgré son panel de coups plus que limité, Kyle pensait remporter ses combats MMA, mais il s’est fait rétamer dès le premier match par un adversaire n’osant pas vraiment lui mettre des low kicks dans la tête. Forcément, un mec qui n’a pas de bras et pas de jambes, on appelle ça un punching ball.
Plus de vidéos oufs de Kyle Maynard si vous (suite…)
Alors que le film Dragon Ball Evolution est un bide phénoménal qui se ramasse dans l’indifférence générale et la haine des fans, la Toei Animation a décidé de ressortir une version 2.0 de l’animé Dragon Ball Z pour fêter les 20 ans de la série. Désirant se rapprocher d’avantage du manga culte d’Akira Toriyama, Dragon Ball Kai (dont la diffusion a commencé début avril au Japon) est en fait une version remasterisée en HD, et remontée pour supprimer tous ces passages inventés spécialement pour l’animé (« kai » signifiant « nouveau, coupé »).
On évite donc les épisodes complètement inutiles type Garlic Junior, le championnat d’arts martiaux au Paradis, les longueurs avant le tournoi de Cell…, pour un nombre total d’épisodes ramené à 100 environ (contre 291 à la base). De quoi retrouver le rythme soutenu du manga.
Pour rappel, Dragon Ball Z propose de suivre les aventures de Son Goku après sa victoire contre Piccolo au championnat du monde, et s’ouvre sur la présentation de Son Gohan et Raditz, respectivement fils et frère extraterrestre de Son Goku. La série est beaucoup plus axée sur des luttes intergalactiques à base de boule de feu titanesques, et voit défiler des personnages tels que Végéta, Freezer, Cell, Boo ou encore Trunk. A différencier du Dragon Ball classique, qui retrace la jeunesse de Son Goku et ses diverses quêtes des 7 boules de cristal, en s’inspirant de la légende du Roi Singe (Pérégrinations vers l’Ouest, repris également par Gorillaz pour leur spectacle musical). Mythique.
A noter au passage qu’Akira Toriyama, également créateur de Dr Slump, avait prévu d’arrêter la série à la fin de Dragon Ball (avec la défaite de Piccolo Jr) pour conserver l’état de grâce entourant ses personnages, mais que les studios l’ont forcé à écrire Dragon Ball Z, d’où cette sensation de résultat bâclé et l’absence d’inspiration et de magie, malgré de grands moments. Lessivé par des années de travail sous pression à écrire l’Histoire de la pop culture japonaise, Toriyama ne produira plus rien par la suite (hormis quelques characters design pour des jeux vidéos), et sera préservé jalousement par ces mêmes studios l’ayant essoré. Un dénouement bien triste.