Au début, j’ai pensé à un énième site fake créé par des chinois peu scrupuleux, dont le seul but était de nous dépouiller via PayPal. C’est vrai quoi, un site qui regroupe les figurines et jouets collectors réalisés par Bandaï, qui livre en France et propose des prix invraisemblablement bas? Trop beau pour être vrai, vous m’aurez pas bande de faussaires.
Sauf qu’entre temps l’info a été confirmée par des sites très sérieux, et que je suis dans la merde parce que j’ai envie de tout acheter. J’en ai marre d’avoir des pulsions subites quand je vois un Samouraï de l’Eternel, une Myth Cloth Saint Seiya (le Dragon v4, argh) ou une moto de Kanéda (bon 400 euros ça calme un peu quand même). Vivement que je sois riche.
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Après avoir produit une série Dragon Ball vraiment mortelle, Medicom récidive et s’attaque à un autre monument du manga: Akira. Et la première figurine de 30cm à sortir des ateliers du designer toyz japonais est celle de Tetsuo, version bras biomécanique et tête prête à exploser. De nombreux détails, des vêtements en tissu, des articulations multiples mais discrètes, deux têtes interchangeables et une qualité globale impressionnante, ce Tetsuo laisse présager du meilleur pour l’avenir. Oui, je suis déjà en train de rêver d’un Kaneda et de sa moto.
Dispo à partir d’octobre 2010 (en édition limitée) pour 155 euros, et merci à ToMa pour l’info!
Pour voir plus d’images du Tetsuo par Medicom, cliquez pour (suite…)
Certainement le manga le plus marquant de notre époque, Akira va être adapté au cinéma sous la forme d’un long métrage animé. Validé par Katsuhiro Otomo en personne, le film devrait reprendre l’intégrale de la série, des premières virées en bécane de Kaneda et Tetsuo à l’affrontement épique contre le Numéro 41, en passant par les longues séances de prises de tête avec les petits vieux ultra glauques et les bagarres générales contre le gang des Clowns.
En tout cas, si j’en crois cet extrait, la bande son a l’air monstrueuse, l’animation réussie et le tout semble fidèle au manga. En attendant une hypothétique adaptation « en live », pour avoir la chance de voir cet engin de style faire des roues arrières dans les rues de Neo-Tokyo, et surtout pour espérer passer le casting et devenir Kanéda. Ben quoi, on peut toujours rêver.
Alors que le film Dragon Ball Evolution est un bide phénoménal qui se ramasse dans l’indifférence générale et la haine des fans, la Toei Animation a décidé de ressortir une version 2.0 de l’animé Dragon Ball Z pour fêter les 20 ans de la série. Désirant se rapprocher d’avantage du manga culte d’Akira Toriyama, Dragon Ball Kai (dont la diffusion a commencé début avril au Japon) est en fait une version remasterisée en HD, et remontée pour supprimer tous ces passages inventés spécialement pour l’animé (« kai » signifiant « nouveau, coupé »).
On évite donc les épisodes complètement inutiles type Garlic Junior, le championnat d’arts martiaux au Paradis, les longueurs avant le tournoi de Cell…, pour un nombre total d’épisodes ramené à 100 environ (contre 291 à la base). De quoi retrouver le rythme soutenu du manga.
Pour rappel, Dragon Ball Z propose de suivre les aventures de Son Goku après sa victoire contre Piccolo au championnat du monde, et s’ouvre sur la présentation de Son Gohan et Raditz, respectivement fils et frère extraterrestre de Son Goku. La série est beaucoup plus axée sur des luttes intergalactiques à base de boule de feu titanesques, et voit défiler des personnages tels que Végéta, Freezer, Cell, Boo ou encore Trunk. A différencier du Dragon Ball classique, qui retrace la jeunesse de Son Goku et ses diverses quêtes des 7 boules de cristal, en s’inspirant de la légende du Roi Singe (Pérégrinations vers l’Ouest, repris également par Gorillaz pour leur spectacle musical). Mythique.
A noter au passage qu’Akira Toriyama, également créateur de Dr Slump, avait prévu d’arrêter la série à la fin de Dragon Ball (avec la défaite de Piccolo Jr) pour conserver l’état de grâce entourant ses personnages, mais que les studios l’ont forcé à écrire Dragon Ball Z, d’où cette sensation de résultat bâclé et l’absence d’inspiration et de magie, malgré de grands moments. Lessivé par des années de travail sous pression à écrire l’Histoire de la pop culture japonaise, Toriyama ne produira plus rien par la suite (hormis quelques characters design pour des jeux vidéos), et sera préservé jalousement par ces mêmes studios l’ayant essoré. Un dénouement bien triste.