Leslie Nielsen est mort aujourd’hui. Suivi de peu par Irvin Kershner. A ce rythme, il ne restera plus grand chose de notre enfance dans pas longtemps. Et lorsque nos idoles ne sont pas mortes, on ne peut rien faire d’autre que se moquer de ce qu’elles sont devenues, de leurs liftings mensuels ou de leurs come back désespérés. Car elles ne comprennent pas que contrairement à ce que l’on croit, la VHS a enregistré une bien meilleure image que le Blu-Ray. On râle tout le temps pour rien, on s’attarde sur les différences entre les Jordans rééditées et celles de l’époque, au lieu de profiter de ce bout d’innocence retrouvée. On s’évertue à expliquer à la nouvelle génération que leurs dessins animés ne font pas le poids face à ceux qui nous ont fait vénérer le mercredi, et on s’arrache les cheveux quand on se rend compte qu’ils ne connaissent pas la moitié des films qui ont inspiré leur références. On devient ce cousin gâteux qui a la trentaine et semble déconnecté de la réalité actuelle, qui te met en garde contre les conneries et t’engueule quand tu n’as pas eu la moyenne, les études c’est important, t’auras tout le temps de t’amuser quand tu seras plus vieux. Mais tu auras aussi le temps de voir tes héros mourir l’un après l’autre, enterrés dans un coin de ta mémoire. Ca doit être ça, être adulte.
tout est dit…
L’humanité compte plus de morts que de vivants*.
* jules michelet
This is it.