Chaque discipline a sa légende, et en ce qui concerne le street art, personne ne contestera le fait que c’est l’anglais Banksy. En dehors du fait que ses oeuvres se vendent à plusieurs centaines de milliers d’euros, que son exposition au Bristol Museum l’été dernier a provoqué des émeutes, et que pratiquement personne ne connaît sa véritable identité (ce qui ajoute une aura surréaliste à son personnage), Banksy est juste un surdoué et un véritable génie, qui « casse les règles d’une société qui n’en a plus ».
Et si vous en doutez encore, le documentaire / film « Exit Through the Gift Shop » (allusion aux manèges des parcs Disney, où la sortie de secours débouche dans les boutiques collées aux attractions) consacré au vandalisme et qu’il a lui même réalisé, devrait mettre tout le monde d’accord, avec ses interviews inédites, ses poursuites à la Yamakasi et ses images d’archive d’André ou encore Space Invader.
A mi chemin entre Jackass et Writers, le film a fait l’unanimité lors de sa présentation en avant première au Festival de Sundance (si vous ne connaissez pas, regardez Entourage). Et forcément, tout le monde s’est demandé si Banksy était présent dans la salle, surtout lorsque le Directeur de la Programmation du festival a lu une lettre écrite par l’artiste, où il jure que « tout est vrai, en particulier le passage où ils mentent », où il demande « de ne pas raconter la fin sur Twitter » et « de ne pas reproduire les scènes du film à la maison, c’est plus marrant de le faire au travail ». Un génie, je vous dis.
Site officiel du film / Site officiel de Bansky
Pour lire la lettre de Banksy, cliquez pour
« Ladies and gentlemen, and publicists:
Trying to make a movie which truly conveys the raw thrill and expressive power of art is very difficult. So we haven’t bothered. Instead, this is simply an everyday tale of life, longing, and mindless vandalism. Everything you are about to see is true, especially the bit where we all lie.
Thanks for coming, please don’t give away the ending on Twitter. And please, don’t try copying any of this stuff at home, wait until you get to work. »
De plus en plus de musées sont également adeptes du « exit through the gift shop »…en tout cas on trépigne d’impatience, mes markers ont leur bouts tous durs.
[…] derniers temps, le street artist le plus mystérieux et côté au monde a élu domicile à New York, et recouvre les murs de ses collages reconnaissables entre mille. Et […]