Il y a les gens ordinaires qui veulent se transformer en super héros, et les super héros qui veulent être des gens ordinaires. Au milieu de tout ça, il y a aussi les héros ordinaires, ceux qui ne veulent être ni l’un ni l’autre mais qui se révèlent héroïques le moment venu. Il y a ceux qui ont failli devenir des super héros mais qui ont raté leur chance, comme ce garçon de 14 ans percuté par une météorite lancée à 48 000 km/h et qui a obtenu une main trouée comme seul pouvoir spécial. Il y a ceux qui ont un flow héroïque et des punchlines de mutant, à l’image de Dreyf et Nakk sur le morceau « Mes Super Héros« . Et il y a ceux qui voient les super héros sous le masque de l’homme ordinaire, comme Dulce Pinzon, qui photographie des travailleurs ordinaires renvoyant une part de leur salaire à leur famille restée au pays, en tenue de super héros. Alors au final, qu’importe l’angle qu’on choisit, nous vivons dans un monde de super héros. Reste à trouver le regard qui saura faire ressortir celui qui est en nous, et je ne parle pas de Scott Summers.
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