Apprendre le design en s’amusant: Le Lounge Chair de Eames

Outre ses jambes interminables, son clin d’oeil au clip de Janet Jackson « That’s the way love goes » (avec une Jennifer Lopez encore inconnue) et sa reprise honteuse de « If You Don’t Know Me by Now », ce que je retiens du dernier clip de Ciara « Never Ever » est le passage où elle se dandine sur le Lounge Chair de Eames, fauteuil culte qui hante mes rêves.

Le Eames Lounge Chair et son repose-pied (dont les appellations exactes sont respectivement Eames Lounge et Ottoman) sont le fruit du travail d’un couple mythique du design: Ray et Charles Eames, véritables visionnaires et touche-à-tout qui ont toujours cherché à démocratiser le design, et qui ont notamment mis au point des techniques révolutionnaires pour travailler le bois.

Commercialisé en 1956 pour le fabriquant de meubles Herman Miller, le Lounge Chair est le premier objet dessiné par le couple destiné à la commercialisation à grande échelle. Conçu pour avoir « l’aspect chaud et l’attrait d’un gant de baseball usé de première base », le fauteuil fait partie de la collection permanente du MOMA (Museum Of Modern Art) à New York, et il est désormais produit par les sociétés Vitra et Herman Miller.

Depuis son lancement, ce fauteuil s’est vendu à plus de 6 millions d’exemplaires à travers le monde, et on en trouve des exemplaires dans les salons de Tony Starks (dans le « Iron Man » de Jon Favreau), Nigo (créateur de la marque A Bathing Ape et fan absolu du couple Eames) ou encore Akon (son clip « I wanna love you » avec Snoop Dogg).

Seul petit frein à l’achat impulsif: son prix, 4750 euros pour le fauteuil et 1695 euros pour le repose-pied. Quand même. Mais bon, le rêve n’a pas de prix.